• L'éternelle truanderie capitaliste

    "L'éternelle truanderie capitaliste" . De la part d'un auteur qui connaît parfaitement la finance internationale, ce réquisitoire implacable contre le libéralisme a de quoi inquiéter. 

    Jean-François Bouchard, économiste et auteur:

    Les marchés ne sont "ni libres, ni intelligents, ni honnêtes, ni transparents" (Éd. Max Milo)

     

    La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui. Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les Etats, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. 

    Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ? 

     

     

     

     

    Les civilisations sont fondées sur trois piliers : des hommes qui en tiennent les leviers, des organisations qui structurent le pouvoir, et une philosophie qui assure la cohérence du système.  Le capitalisme moderne présente d'inquiétants symptômes : nombre de ses dirigeants sont des crapules ou des tocards, son organisation ressemble à un agglomérat de dictatures "néototalitaires" et ses nouveaux philosophes sont des fumistes.

     

    Le système  ne produit pas ou peu de croissance, génère des inégalités formidables, sources de grand désordre social, et n'est plus compris par personne : les économistes les plus réputés, de Jacques Attali à DSK, ne cessent d'émettre des prophéties qui se révèlent des sornettes, et les politiciens ont abdiqué tout désir de peser sur sa destinée.

     

    En revanche, spéculateurs, fonds vautour et grandes institutions du capitalisme se nourrissent goulûment sur la bête. Ils ne craignent pas grand-chose : le principe de non-responsabilité règne largement sur un capitalisme qui se laisse bousculer sans beaucoup réagir, même lorsque les dégâts collatéraux sont considérables.

     

    Depuis  George Soros le spéculateur émigré de Hongrie, depuis l'énarchie française jusqu'aux impitoyables procureurs américains, le livre dresse le portrait d'un système apparemment invulnérable, mais terriblement instable et qui adore vivre au milieu du chaos.

     

     

    Notes:

    Mondialisation : le capitalisme au banc des accusés

     

    « Brexit, les théories de l'UE volent en éclatsBaisse du chômage et alors !! »
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