-
La cohorte "d'élites" impopulaires rendant hommage à Giscard d'Estaing ,permet de situer qui était ce personnage
La cohorte "d'élites" impopulaires rendant hommage à Giscard d'Estaing ,permet de situer qui était ce personnage
C’est lors d’un dîner d’État à Washington le 18 mai 1976, réunissant les Présidents Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing, à l’occasion des célébrations du bicentenaire de la Déclaration d’indépendance, qu’elle a été officiellement inaugurée.
A droite sur la photo,Giscard
WASHINGTON - SEPTEMBER 18: United States President Ronald Reagan and former President Gerald Ford check their watches at the Dedication of the Gerald R. Ford Presidential Museum September, 18, 1981 in Grand Rapids, Michigan. Former French President Giscard d'Estaing (right, back) and Vice President George H.W. Bush (left, looking out window) also attend
La French-American Foundation a été créée en 1975 à l’initiative de responsables politiques, universitaires et économiques, "tous convaincus" de la nécessité de créer, à Paris et à New York, "un lieu de débats et d’échanges " réguliers pour approfondir les relations entre la France et les États-Unis.
Chaque année, le club franco-américain des Young Leaders désigne les élites de demain dans les domaines politique, médiatique et de la finance. Les heureux élus sont acquis aux idées de l’Amérique triomphante, celle du libéralisme sauvage.
Connaissez-vous les Young Leaders ? Non ? Et pourtant leurs noms vous sont familiers, ils font même partie des gens qui pèsent jusqu’au sommet de l’État : Arnaud Montebourg, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Hollande… ceux-là et beaucoup d’autres sont passés par le programme phare de la French-American Foundation (FAF), officine créée en 1976 sous l’égide de Giscard d’Estaing, du président américain Gerald Ford et de quelques grands patrons.
Depuis 1981, le programme «young leaders» sélectionne chaque année entre dix et quinze jeunes gens prometteurs, âgés de 30 à 40 ans, des deux côtés de l’Atlantique. Nos «jeunes leaders» suivent alors une formation brève mais intense aux États-Unis.
Pendant quelques semaines, ils découvrent ce qui se fait «de mieux» de l’autre côté de l’Atlantique : discussions avec des politiques de premier plan, des chefs d’entreprise, des patrons de presse et surtout rencontres informelles autour de coupes de champagne pour nouer des liens, séduire et convaincre. Car la FAF le confirme sans ambages :
« L’objectif de cette sélection prestigieuse est de créer et d’entretenir un réseau d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays. »
La session des Young Leaders s’achève par un rassemblement sous les ors de la République. La dernière fournée a été reçue en juillet au ministère des Affaires étrangères en présence de Jean-Marc Ayrault, de l’incontournable Alain Minc et de dizaines de membres du gratin de la finance et des médias.
Côté américain, Bill et Hillary Clinton sont les anciens young leaders les plus connus. Du côté français, en 2012, six prennent place dans le premier gouvernement Ayrault dont Pierre Moscovici, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Matthias Fekl… Sans oublier le conseiller de Hollande aux chaussures bien cirées, Aquilino Morelle.
La primaire de la droite en a rassemblé trois sur sept : NKM, Alain Juppé (promo 1981, la première) et bien sûr Nicolas Sarkozy, américanophile revendiqué… Sans compter les chefs d’entreprise (Anne Lauvergeon, ex-PDG d’Areva, Alexandre de Juniac, Air France-KLM), des journalistes comme Laurent Joffrin ou le directeur de la rédaction de L’Obs, Matthieu Croissandeau, dont Aude Lancelin dresse dans Le Monde libre un portrait cruel et pathétique au cours d’un chapitre intitulé « Young Leader ».
Cette surreprésentation au sommet du pouvoir politico-médiatique est incompatible avec la démocratie, Najat Vallaud-Belkacem signe un contrat décrié entre l’Éducation nationale et Microsoft ou quand Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur, se retrouve en charge des négociations du Tafta et du Ceta.
IN BED WITH USA
Lors de son séjour aux États-Unis en 1984 avec les Young Leaders, Sarkozy s’est particulièrement intéressé au fonctionnement de la justice. Pendant son mandat, il a introduit le « plaider coupable », une procédure typiquement américaine, et a tenté de supprimer les juges d’instruction, inexistants dans la justice américaine. Quant à la primaire, une spécificité américaine, elle a été promue en France par Olivier Ferrand, fondateur du think tank Terra Nova et young leader, promo 2005.
C’est Emmanuel Macron, promoteur de l’ubérisation partout et pour tous, qui incarne le mieux l’état d’esprit des YL. Toujours actif dans le programme, le candidat à la présidentielle a donné en septembre 2016 une conférence à la FAF sur le thème : « Rêve américain – Rêve français ».
IN MEMORIAM : Valéry Giscard d’Estaing, Co-fondateur de la French-American Foundation, (1926-2020)
22 août 1962.
Le général de Gaulle, accompagné de son épouse, se rend à l'aérodrome de Villacoublay. Il traverse un carrefour, au Petit-Clamart. Soudain, une première rafale de balles vient frapper les véhicules du cortège, qui décident d'accélérer. D'autres tireurs embusqués à quelques mètres ouvrent également le feu. Une balle passe à quelques centimètres du général. En tout, près de 150 cartouches sont tirées, dont une quinzaine directement sur la DS19 du président.
Un des derniers survivants du commando qui a attaqué le général de Gaulle en août 1962 accuse Valéry Giscard d'Estaing d'avoir informé les tireurs:
ATTENTAT DU PETIT-CLAMART: UN EX-MEMBRE DU COMMANDO ACCUSE VGE
Mort de Giscard d'Estaing : l'hommage de Sarkozy à celui qui a "fait honneur à la France"
l'hommage d'Emmanuel Macron à Valéry Giscard d'Estaing
Macron a rendu tout particulièrement hommage à celui qui, élu à 48 ans à la présidence de la République, fit de son mandat "un intense moment de réformes"...
Le chef de l'État a salué la mémoire d'un "immense serviteur de l'Etat" et à un "grand Européen"..
Avec la mort de Giscard d'Estaing, l'Allemagne perd "un ami" (Merkel)
Roselyne Bachelot évoque les « réformes novatrices » de Valéry Giscard d'Estaing
Bachelot ,actuelle ministre de la culture,rend hommage à Giscard d'Estaing.
La loi Bachelot connue sous le terme « Hôpital, patients, santé et territoire », HPST en abrégé, porte la réforme de l'hôpital promulguée le 21 juillet 2009. Elle a été préparée fin 2008 par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot Sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Cette loi a supprimé "le service public hospitalier" pour le remplacer par "des établissements de santé aux statuts variables". Elle a supprimé tout pouvoir du soignant pour donner tout le pouvoir aux gestionnaires. Elle a signifié formellement la fin des services qui regroupent les équipes soignantes, remplacés par des "pôles" de gestion. Elle a consacré le pouvoir du directeur, "seul patron à bord", sous la tutelle étroite du directeur de l’ARS (ndlr : Agence régional de santé), véritable préfet sanitaire aux ordres du gouvernement.
Le seul objectif fixé à cette immense machine bureaucratique est celui de la rentabilité promue par la généralisation de la tarification à l’activité (T2A). L’augmentation des activités "rentables" est devenue l’obsession partagée des directeurs et des médecins gestionnaires.
Ainsi s’applique en pratique le concept "hôpital entreprise"..:Néolibéralisme,casse toi pauvre con!
La cohorte de politiques impopulaires rendant hommage à Giscard d'Estaing ,permet de bien situer qui était ce personnage
Liens:
Entre Paris et New York, des amitiés très élitistes
IN MEMORIAM : Valéry Giscard d’Estaing, Co-fondateur de la French-American Foundation, (1926-2020)
« L'eau du Valenciennois,mandate OTI pour rentrer chez les gens en plein confinement...Dans un interview ,Macron s'inquiète de la contestation de toute forme d’autorité »
Tags : giscard, estaing, leader, president, americain
-
Commentaires