• Notre Dame et Pitié-Salpêtrière,l'exploitation de l'émotion

    Tout comme avec l'incendie de Notre Dame,l’exploitation de l’émotion profite sur l’instant au pouvoir au plus bas dans l'opinion,à l'oligarchie ,mais la population discerne l’instrumentalisation.

    Sa restauration ne fait l'objet d'aucune contestation,pour autant la publicité ,la tribune offerte aux milliardaires soudain devenus altruistes ,soulève des doutes et des suspicions légitimes.

    L'heure est  à la prise de conscience?Restaurons les acquis de la population !Services publics ,soins ,santé,retraite,salaires ,les chantiers ne manquent pas!!

    Qu'en dites vous messieurs Francois-Henri Pinault, Martin Bouygues, Bernard Arnault, Olivier Bouygues et Marc Ladreit de Lacharriere?

     

    Une intrusion à l'hôpital la Pitié-Salpêtrière à Paris

    Même si elle est avérée voilà bien une tempête dans un verre d'eau.

    D'ailleurs les accusateurs sont en train de revenir sur leurs déclarations,parlent de tentatives...Ils ne sont plus aussi sûr..

     

    En tous cas,

    les lobbys sont parfaitement introduits eux, au cœur de nos institutions sans que la presse , le pouvoir ne s'en offusquent, ayant intérêt à ne pas  ébruiter la chose .

     

    La quasi-totalité des grandes entreprises et des grands patrons s’adjoignent désormais les services de cabinets spécialisés. "Souvent talentueux et habiles, ces cabinets de conseils sont très présents, que ce soit pour organiser une rencontre dans le bureau du ministre ou, de manière plus conviviale...

    Recrutement d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Finances.Il n’est pas rare que l’expert de la fiscalité vienne de la direction des impôts ou que le spécialiste des sujets bancaires soit un ancien de la direction du Trésor chargée des règles du secteur bancaire.

     

    "Dans tous les secteurs,  dans les secteurs bancaires et financiers, dans le domaine de la fiscalité des entreprises, ou celui de la régulation des marchés, les représentants d’intérêts, les lobbys, sont omniprésents, souvent insistants et toujours débordants d’énergie". 

    Dîner discret et convivial

    Premier enseignement : le métier du lobbying s’est considérablement professionnalisé ces dernières décennies. La quasi-totalité des grandes entreprises et des grands patrons s’adjoignent désormais les services de cabinets spécialisés. "Souvent talentueux et habiles, ces cabinets de conseils sont très présents, que ce soit pour organiser une rencontre dans le bureau du ministre ou, de manière plus conviviale, pour arranger un déjeuner ou un dîner propice à des échanges plus détendus et discrets."

    Autre pratique prisée des lobbyistes : le recrutement d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Finances. "Les lobbys les plus influents, qui, comme des poissons dans l’eau, se trouvent les plus à l’aise dans les couloirs de Bercy, qui parlent la même langue et partagent les mêmes références,  sont ceux qui sont dirigés ou représentés par d’anciens responsables des administrations du ministère de l’Economie et des Finances." Dans ces officines, il n’est pas rare que l’expert de la fiscalité vienne de la direction des impôts ou que le spécialiste des sujets bancaires soit un ancien de la direction du Trésor chargée des règles du secteur bancaire.

     

    Notre Dame et Pitié-Salpêtrière,l'exploitation de l'émotion

    Conseil d’État et Conseil constitutionnel, deux institutions très proches l’une de l’autre, sont devenus ces dernières années des lieux de plus en plus importants de lobbying pour les milieux économiques, qui s’en sont saisi avec succès pour faire annuler ou amoindrir des réformes qui leur déplaisaient. Peu connu, ce lobbying s’exerce généralement de manière opaque, au travers de « portes étroites » ou contributions extérieures, loin de l’opinion publique et même de la société civile et des parlementaires. Il se nourrit également des allers-retours entre haute fonction publique, cabinets d’avocats d’affaires et entreprises privées, pratique qui semble être devenue la norme.

     

    Notre Dame et Pitié-Salpêtrière,l'exploitation de l'émotion

     

    Le Conseil constitutionnel a fait avorter plusieurs réformes dans le domaine social, environnemental et surtout fiscal au nom de la « liberté d’entreprendre » ou les « attentes légitimes » des investisseurs et des propriétaires.

    Le Conseil constitutionnel ne donne pas beaucoup de gages en termes de transparence, d’impartialité et d’indépendance vis-à-vis des lobbys. Il reçoit notamment des contributions extérieures de représentants d’intérêts, pour influencer ses avis de manière d’autant plus efficace que les « Sages » sont rarement des professionnels du droit, et qu’ils ne disposent pas des ressources humaines nécessaires pour leur mission. Cette intervention des lobbys s’effectue dans la plus totale opacité.

     Les libertés fondamentales sont mises en danger en France au nom de la sécurité, estime lundi 29 Avril  le nouveau président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH):

    Les libertés fondamentales en danger, dit le président de la CNCDH

    Notes:

    Notre-Dame: les grandes fortunes accusées de mener une "opération de communication"

    Arnault, Bettencourt, Pinault… les promesses de don affluent pour la reconstruction de Notre-Dame

    Manifestations du 1er-Mai à Paris : que s'est-il passé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière ?

    Quand Michel Sapin raconte le poids des lobbys à Bercy

    Lobbying au Conseil constitutionnel : une inaction coupable

    Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État

     Alain Juppé nommé au Conseil constitutionnel

     

    « La fraude fiscale s’est adaptéeLes grandes entreprises veulent plus d'immigration »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :