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    Fond Marianne, médicaments , démarches en ligne ,                 

    jamais la France n’a subit une telle incompétence

     

     

    Une pagaille dont usagers et administration se seraient volontiers passés :

     

    Depuis plusieurs mois, le malaise montait...

    Face aux multiples incompréhensions de bon nombre de propriétaires, le fisc a décidé de repousser d'un mois la nouvelle déclaration de biens immobiliers. La future échéance est désormais fixée au 31 juillet contre le 30 juin initialement. Les 34 millions de propriétaires (la moitié n'avait pas encore fait sa déclaration fin juin) sont donc appelés à mentionner, dans leur espace personnel sur le site impots.gouv.fr, "à quel titre ils occupent le ou les logement(s) et, quand ils ne les occupent pas eux-mêmes, l’identité des occupants et la période d’occupation (situation au 1er janvier 2023)".

     

    En cause donc, un problème de démarche à faire uniquement en ligne. Les Français se sont donc rués dans les centres des impôts ou ont appelé massivement les services du fisc pour se faire aider, quitte à créer des queues monstres dans certains centres et à submerger les personnels des différents sites : "J’ai eu des témoignages d’agents en pleurs", expliquait Christophe Céron, du syndicat Solidaires, comme le relayait Capital. Certains centres recensant jusqu'à 80.000 appels par jour. Un constat d'échec qu'a reconnu le directeur général des finances publiques.

     

    Constatant que, "d'une certaine manière", la "notoriété de l'obligation" avait été "surestimée", il a confié que des propriétaires n'avaient appris la nouvelle qu'"à la mi-juin" lorsque des rappels avaient été envoyés : "On a sans doute péché par optimisme sur la connaissance du dispositif", a concédé Jérôme Fournel.

     

     Pourtant, le directeur général des finances publiques rappelle que des campagnes de communication ont eu lieu avec des "millions de mails" envoyés pour "prévenir" les Français. Mais est-ce que tout le monde aura fait sa déclaration d'ici la fin du mois de juillet ? "On sera à jour", assure Jérôme Fournel, qui parle de 63% de déclarations faites à ce jour avec un "rythme d'à peu près 1% de déclarations par jour"….

     

    Des millions de mails à des personnes qui n’utilisent pas internet ?..

    Encore un exploit de nation startup à n’en pas douter , le résultat est là .

     

     

    Le sujet, des médicaments :

     

    Il n'y a personne pour réellement conduire la politique pharmaceutique de la France, conclu Pauline Londeix, cofondatrice de l’observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.

     

    "On peut parler de faillite. Nous aussi, on constate qu'il n'y a malheureusement plus de pilote dans l'avion et que c'est absolument dramatique", a réagi jeudi 6 juillet  Pauline Londeix, cofondatrice de l’observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, après la publication d'un rapport du Sénat sur les pénuries de médicaments en France. Après cinq mois d'enquête et plus de cinquante auditions d'acteurs de la santé, les sénateurs dressent un constat "alarmant" sur la question des médicaments en France. "Les conséquences de l'analyse réalisée par cette commission d'enquête recoupent tout le travail qu'on a pu faire", au niveau de l'observatoire, explique Pauline Londeix.

     

    >>> "Plus de 3 000 médicaments sont en situation de pénurie", alerte la présidente de la commission sénatoriale d'enquête sur la pénurie de médicaments:

    "Plus de 3 000 médicaments sont en situation de pénurie", alerte la présidente de la commission sénatoriale d'enquête sur la pénurie de médicaments

     

    franceinfo : Vous aussi, vous avez conclu à la faillite la politique du médicament en France ?

    Pauline Londeix : Absolument, car malheureusement, les conséquences de l'analyse réalisée par cette commission d'enquête recoupent vraiment tout le travail qu'on a pu faire et tout ce qu'on a pu analyser. Et en effet, on peut parler de faillite. Nous aussi, on constate qu'il n'y a malheureusement plus de pilote dans l'avion et que c'est absolument dramatique. Je crois que vraiment ce qu'il faut retenir de cette commission d'enquête, c'est que ce constat sans appel, ce n'est pas uniquement notre organisation qui le fait, ce n'est pas uniquement la société civile, ce sont les sénateurs de différents bords politiques qui ont mené 50 auditions, qui ont travaillé pendant six mois et qui arrivent aux mêmes conclusions.

     

    L'État a-t-il les moyens de changer les choses ?

    Absolument, l'Etat a les moyens de reprendre la main sur les politiques du médicament. Nous, c'est ce qu'on dit depuis des années. C'est-à-dire qu'au-delà des questions qui apparaissent très complexes, en réalité, il y a une question très simple, c'est le droit fondamental à la santé, quels sont les médicaments dont nous avons besoin et comment pouvons-nous les produire sur notre territoire ou en concertation avec d'autres pays européens ou même d'autres continents. Certains pays, je pense au Brésil, ont réussi à le faire. Et donc si le Brésil y parvient, on peut imaginer qu'un pays comme la France ou un continent comme l'Europe peuvent y parvenir.

    Est-ce qu'on en prend le chemin ?

    Notre constat, c'est qu'on est très loin d'en prendre le chemin. On est plutôt dans la dynamique inverse, c'est-à-dire de laisser les firmes faire absolument ce qu'elles veulent. Je crois que le rapport de la commission d'enquête a réellement insisté sur l'absence de conditionnalité aux aides publiques que les firmes multinationales reçoivent.

    "On donne des aides publiques pour la recherche et le développement pour la production mais il n'y a pas de contreparties qui sont demandées à ces firmes. C'est réellement un problème."

    Pauline Londeix

    à franceinfo

    Les sénateurs se prononcent en faveur d'un secrétariat général aux médicaments. Ça changerait quoi ?

    Ça nous paraît vraiment intéressant parce qu'on a l'impression qu'il n'y a personne pour réellement conduire la politique pharmaceutique de la France au niveau public, ce qui est vraiment problématique. Donc, qu'il y ait à un moment donné une coordination, un secrétariat, ça nous paraît très intéressant. En revanche, il faudra faire attention à la composition de ce secrétariat parce que les liens d'intérêts et les conflits d'intérêts dans toutes les missions interministérielles qui ont été mises en place, nous paraissent vraiment problématiques. Il faut également faire attention aux recours aux cabinets de conseil privés parce que ça aussi, ça conduit à des recommandations et des actions de la part de l'État qui ne sont pas forcément adéquates avec ce dont on a besoin pour mener les politiques pharmaceutiques en France.

     

     

    Le fond Marianne ?

     

     Le fonds Marianne a été conçu comme une grande opération de communication" par Marlène Schiappa la ministre.

    La promesse inhérente à ce dispositif, "n’a pas été tenue, ce qui relève pleinement de la responsabilité politique de Marlène Schiappa".

     

    "Nous l’avons longuement auditionnée (...) je ne l’ai jamais vue proposer à notre commission d’enquête des éléments tangibles. Elle a eu beaucoup de pertes de mémoire, il y a certaines prises de parole qui sont consternantes  et affligeantes", a pointé du doigt un sénateur.

    Le "label" du Fonds Marianne "devient un véritable fardeau", voire "un boulet attaché à l’allégorie de la République"…

     Les échecs s'accumulent de jours en jours .

     

    Notes:

    Déclaration de biens immobiliers : le fisc reconnaît une erreur

     

    Pénuries de médicament : "On peut parler de faillite", estime l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament après la publication d'un rapport sénatorial

     

    Fonds Marianne : "Opacité", "désinvolture", "fiasco"... la commission d'enquête du Sénat étrille Marlène Schiappa

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