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    Novembre 1989.

    Un mur tombe, le totalitarisme s’installe 

     

     

     

     

    Le monde entier était censé se rallier au modèle politique et économique occidental. 

      

    En consacrant le libéralisme et libre-échangisme, la chute du mur de Berlin véhicula  l’illusion de la convergence des mondialisations politique et économique. 

      

     Contrairement aux prévisions des prophètes de bonheur , ce libre-échangisme triomphant du mur de Berlin en 1989 , a été le catalyseur de la déchéance des classes moyennes .

     

    La mondialisation a propulsé la Chine, devenu l’atelier du monde, à la première place, au coude à coude avec les Etats-Unis.

    Le libre-échangisme, en mettant en concurrence déloyale, car les droits sociaux, les conditions de travail, ne sont pas les mêmes dans tous les pays , les travailleurs des différents pays les uns avec les autres, a appauvri la classe moyenne de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale.

     

     Notre histoire, est l’époque du plein emploi, de l’État du service public,des acquis sociaux,des soins et médicaments remboursés, lorsque les forces du marché étaient encore tenues en lisière par la politique nationale. 

    La mondialisation,nie et sacrifie ainsi ouvertement l'existence de nos droits fondamentaux, patiemment durement et dûment obtenus par nos ancêtres au fil des siècles .  

     

    Le  grand tournant de la mondialisation s’est imposé très largement, à l’issue de la chute du mur de Berlin. 

    Il domine actuellement ,y compris dans l’espace public sous forme de pensée unique, où il constitue le schéma  central  du déclin de la Souveraineté,de l’identité des Nations, et la disparition des frontières. 

    Un projet  néo-libéral qui, en dérégulant l’économie et en attaquant l’État social, met en péril l’État lui-même et la Souveraineté des Nations. 

     

    A la chute du mur de Berlin,en 1989, 

    Du jour au lendemain , le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. 

    Ainsi,c'est au  détenteur de capital que profite un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.

    Pour certains,la chute du mur de Berlin est une victoire.

    Elle n'a été que provisoire,  sans surprise, le système mondialisé a déjanté, : la crise de 2008-2009 est la lointaine résultante de la chute du Mur, vingt ans auparavant, et des libertés excessives que la finance a conquises à la faveur d'une longue période libérale.

    Tout comme le krach de 1873 avait ponctué, lui aussi, un quart de siècle libéral commencé avec les révolutions politiques de 1848, qui avaient mis a terre presque tous les gouvernements d'Europe. 

    La « réunification », 

    «l’unité allemande est un cadeau de l’Europe à l’Allemagne, au terme d’un siècle où les Allemands ont infligé des souffrances inimaginables à ce continent», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas en Novembre 2019.

     

     

     

    L’Allemagne recréa son empire grâce à l’Union Européenne.

    L’Allemagne recréa son empire grâce à l’Union Européenne.

     

    En bâtissant cet entrelacs d'institutions techniques que constitue l'Union européenne, on a offert à l'Allemagne un redoutable accélérateur de puissance. Au gré des différentes étapes que constituèrent la réunification, la création de la monnaie unique puis la crise de l'eurozone, la République fédérale a lentement étendu son pouvoir sur l'Europe institutionnelle, au cours d'un processus où l'on peine à faire la part des choix volontaires et du simple enchaînement déterministe des causes et des effets.

     

    L' Union Européenne que nous n'avons pas nous-mêmes appelé de nos vœux s’est construite sur la destruction, non seulement des États, mais, plus spécifiquement encore, de la souveraineté populaire et, donc, contre la Liberté elle-même . 

    L’Europe, par cette nouvelle forme de dictature - la dictature économique,  nie, ainsi ouvertement l'existence de nos droits fondamentaux, patiemment durement et dûment obtenus par nos ancêtres au fil des époques.. 

    Ce sont bien ces technocrates de la haute finance qui, privés en outre de toute légitimité démocratique puisque ce ne sont pas les peuples qui les ont élus, se voient aujourd'hui ,une trentaine d'année après la réunification allemande soudain propulsés, sans que nous n’ayons jamais été consultés sur la question, à la gestion de nos gouvernements. 

    Autant dire, effectivement, que  c’est bien l’économie qui détermine maintenant, au déni de toute démocratie, la politique.

     

    Les réalisations concrètes des effets de premières formes d'intégration, de coopération et d'harmonisation économique entre les États européens, sont censées donner du crédit et de la popularité au projet fédéral européen dans le plan Monnet.

    La déclaration de 1950 propose la création d'une « Haute Autorité » composée de « personnalités indépendantes » chargées de chapeauter la mise en commun de la production du charbon et de l'acier. François Denord et Antoine Schwartz constatent que, d'emblée, « un parfum d'antidémocratique imprègne le projet » Monnet: « Ne s'inspire-t-il pas d'une sorte de despotisme éclairé lorsqu'il entend confier la gestion d'un secteur clé de l'économie aux bons soins d'une institution de caractère supranational dirigée par des experts non élus et « indépendants », c'est à dire politiquement irresponsables, mais dont les décisions engageront pourtant les États? 

     

     

    Depuis 2005, les gouvernants européens ont utilisé les intérêts de l'intégration européenne comme une justification inattaquable pour piétiner la démocratie et les droits sociaux des peuples.

    Le Traité Constitutionnel Européen a été rejeté par une majorité des électeurs en France, en Irlande, en Hollande: qu'importe, ce n'est pas à ces petits peuples grincheux mal éclairés par leurs élites sur la nécessité d'en finir une fois pour toute avec les vieilles lunes de l'étatisme et du socialisme qui vont paralyser cette Europe libérale que l'on nous présente comme la fin de l'histoire...

     Dans les autres pays, on s'est dispensé de référendum, ce qui limitait les risques de rejet du Traité.

    Néanmoins, comme l'unanimité était requise, on maquille le traité constitutionnel rejeté là où on l'avait présenté à la population (sauf en Espagne) en traité de Lisbonne …

    Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) eut lieu le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ? », le « non » recueille 54,68 % des suffrages exprimés. 

    Le résultat surprend les commentateurs politiques, alors que les partisans du « oui » avaient bénéficié de 71 % des intentions dans les médias télévisés entre le 1er janvier et le 31 mars. 

    Le résultat négatif du référendum, joint à celui des Pays-Bas trois jours plus tard, a scellé le sort du traité.

    Il s'agissait du troisième référendum sur un traité européen, après ceux de 1972 et 1992, mais il fut le premier à être rejeté.

    Trois ans plus tard, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la majorité des députés de droite et des socialistes ont contourné le vote populaire de 2005 en adoptant la loi de ratification du Traité de Lisbonne, copie conforme de la constitution européenne.  

    Ce sont bien ces technocrates de la haute finance qui, privés en outre de toute légitimité démocratique puisque ce ne sont pas les peuples qui les ont élus, se voient aujourd'hui ,une trentaine d'année après la réunification allemande soudain propulsés, sans que nous n’ayons jamais été consultés sur la question, à la gestion de nos gouvernements. 

    Autant dire, effectivement, que c’est bien l’économie qui détermine aujourd’hui, au déni de toute démocratie, la politique. 

    L’après chute du mur de Berlin ,

    la décennie 1990 a d’une part enclenché la plus forte vague historique de reculs sociaux en Europe et dans le monde.

    De nos jours 87 millions d'Européens vivent sous le seuil de pauvreté, soit plus d'un habitant sur 6:Pauvreté : 87 millions d'Européens touchés .

    Berlin avec un taux de 19.3% ,est  au-dessus de la moyenne fédérale de pauvreté ,qui est de 15,9 % dans toute l'Allemagne .La pauvreté en Allemagne a atteint son niveau le plus élevé depuis la réunification:https://www.facebook.com/abendschau.rbb/photos/a.141020402593455/3921338244561633/?type=3&theater

     

     

    En France, en Allemagne, en Europe de l’Est, et en réalité sur tous les continents, pas une « réforme » imposée par une caste dominante qui n’ait été rendue possible par l’inversion cataclysmique du rapport de force en faveur du pouvoir des capitaux, et au détriment des populations : privatisations, coupes dans la protection sociale, montée phénoménale des inégalités et de la pauvreté, limitations drastiques des droits des populations .

    De fil en aiguille ,notre pays est devenu une Nation entreprise, ou Nation startup ,passant à la trappe nos deux cents ans d’histoire ,qui font les références, d’une Nation Souveraine .

     

     

     

     

     

     

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