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     Berlin 1989, le rêve ne s’est pas réalisé 

     

    Il y a plus de trente ans,  le mur de Berlin s’effondrait.

     Cet événement  semblait porter des promesses prodigieuses.

     

     Pour quelles raisons n’ont-elles pas été tenues ? L’Europe,  l’Occident en général, ont-ils pris leur cas pour une généralité ? Avons-nous cru trop facilement , à l’avènement de la fin de l’histoire ?

     

                 Gorbatchev, Merkel, Walessa à l'anniversaire de la chute du mur de Berlin.

     

    Un vent d’optimisme souffla alors sur l’Occident. Le philosophe américain Francis Fukuyama théorisait, dans son livre La Fin de l’histoire, le triomphe définitif des démocraties libérales.

     

     Le monde entier était censé se rallier au modèle politique et économique occidental.

     Dans un registre similaire, après la première guerre du Golfe, George Bush père annonçait l’avènement d’un « nouvel ordre mondial »…

     

    En consacrant le libéralisme démocratique et libre-échangiste, la chute du mur de Berlin véhicula également l’illusion de la convergence des mondialisations politique et économique.

     Trente ans plus tard, il faut rabattre de ces espérances.    

     

     Contrairement aux prévisions, ce libre-échangisme, que les prophètes de bonheur présentaient en 1989 comme le bras économique de l’hégémonie culturelle « douce » de l’Occident, a été le catalyseur de la déchéance des classes moyennes de celui-ci.

    Comment l'Europe a permis la paupérisation de ses classes moyennes

     

    Le déclin en Europe ne concerne pas seulement la dimension géopolitique.

     Il se répercute  au niveau économique.

    Dans ce domaine, la mondialisation a propulsé la Chine, devenu l’atelier du monde, à la première place, au coude à coude avec les Etats-Unis. Le libre-échangisme, en mettant en concurrence déloyale, car les droits sociaux, les conditions de travail, ne sont pas les mêmes dans tous les pays , les travailleurs des différents pays les uns avec les autres, a appauvri la classe moyenne de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale.

     

    Ce qui est aggravant  , c’est que ces classes moyennes étaient le soutien de toujours des régimes démocratiques.

     

    Ainsi , la concurrence faussée, liée au mondialisme économique, fit le lit de ce que l’on a appelé le « populisme ».

    Depuis, la défiance des peuples envers les classes dirigeantes, qui leur avaient vendu le libre-échange comme le sésame de leur prospérité, n’a cessé de grandir.

    Certes, le libéralisme a enrichi quelques personnes, les patrons de grands groupes , les banques etc,

    Mais dans la population la pauvreté n’a fait qu’augmenter depuis .

     

    Au cours des années 80,  des superstructures transnationales ont progressivement commencé à se constituer sous les formes les plus diverses : sociétés commerciales, bancaires, politiques, médiatiques.

    Malgré leurs différents secteurs d'activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale.

    L'époque de la guerre froide  constituait en fait les prémices de la mondialisation de l'économie et de la globalisation du pouvoir auxquels nous assistons aujourd'hui.

    Celle-ci a, dès le départ, été pensée en termes de structures verticales, dominées par un pouvoir supranational. Sans le succès de la chute de l'URSS, il n'aurait pu se lancer dans la mondialisation.

    Cette chute est une victoire colossale qui, permet l'instauration d'un pouvoir planétaire.

     La chute du mur de Berlin a aussi marqué la fin de la démocratie.

    Notre époque  est aussi post-démocratique.

     

    Merkel a commémoré en 2019 l' ouverture du mur de Berlin le 9 novembre il y a 31 ans et le rôle des États-Unis dans celle-ci.

    La réunification «n'aurait pas été possible sans la confiance des Américains en particulier»..

     Merkel a qualifié l'amitié germano-américaine de «trésor commun»

     Elle  a énuméré les "intérêts communs",dont une économie mondiale ouverte et le libre-échange...

     

     Notes:

    L’Allemagne recréa son empire grâce à l’Union Européenne.

    En 1989 un pique-nique transforme l'europe..

    Chute du Mur : Angela Merkel exhorte l’Europe à défendre ses valeurs

     

    Berlin avec un taux de 19.3% ,est  au-dessus de la moyenne fédérale de pauvreté ,qui est de 15,9 % dans toute l'Allemagne .La pauvreté en Allemagne a atteint son niveau le plus élevé depuis la réunification:

    Berlin avec un taux de 19.3% ,est au-dessus de la moyenne fédérale de pauvreté

     

     EDITO. L'Angle éco : "La chute du mur de Berlin et les dérapages de la mondialisation"

     

     67% des allemands de l’ex RDA, et 56% d’allemands de l’Ouest considèrent la « réunification » comme un échec.

     

    Berlin réunifiée ou la victoire du rentier

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