• Sociétés commerciales, bancaires ,ces puissances supranationales

     

    Le gouvernement mondial est dirigé par les gouverneurs des structures supranationales commerciales, financières et politiques.

     

    Au cours des années 80,  des superstructures transnationales ont progressivement commencé à se constituer sous les formes les plus diverses : sociétés commerciales, bancaires, politiques, médiatiques.Malgré leurs différents secteurs d'activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute de l'URSS, elles se sont retrouvées aux commandes du monde. 

    BlackRock est une société multinationale spécialisée dans la gestion d'actifs, dont le siège est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d'actifs au monde, avec près de 6 960 milliards USD fin septembre 20195. Les principaux clients de l'entreprise sont des investisseurs institutionnels.

    La société emploie 14500 personnes et possède 70 bureaux à travers 30 pays pour une clientèle répartie dans plus de 100 pays.

    Sociétés, gouvernements et banques centrales : l'entreprise tentaculaire ne cesse d'étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d'investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d'Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald's, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40.

    Lors de la crise bancaire et financière de 2008, la société maintient sa santé financière ; alors que la faillite touche plusieurs sociétés d’investissement, BlackRock profite de la crise financière et acquiert son pouvoir actuel. « Avec la chute de Lehman Brothers, Wall Street est en pleine perdition : plus personne ne sait ce que recèlent les milliers de portefeuilles financiers, ce qui se cache derrière les dérivés, ce qui est toxique ou non, dangereux ou non. BlackRock comprend vite tout le parti qu’il peut tirer de cette situation. 

    Pour la professeur de macroéconomie à l’Université de l’ouest de l’Angleterre (UWE) à Bristol, Daniela Gabor, « la Banque centrale européenne, qui sollicite BlackRock pour auditer les banques, n’a aucun pouvoir sur cette société. L’argument de BlackRock est simple : nous ne faisons pas de leverage, nous n’agissons pas comme les banques donc nous n’avons pas besoin d’être régulés comme une institution systémique. De fait, BlackRock passe sous tous les radars. »29 En janvier 2017, BlackRock recrute le membre du parti conservateur britannique George Osborne qui rejoint le think tank de la société, la BlackRock Investment Institute.

    En novembre 2018, la police allemande perquisitionne les bureaux de BlackRock. Le fonds est soupçonné d’être impliqué dans la gigantesque fraude CumEx, système pratiqué par des fonds de placement et des banques consistant à se faire rembourser des impôts non payés sur les dividendes des actionnaires.

    Cette affaire d'évasion et d'optimisation fiscale aurait lésé une dizaine de pays européens de près de 55 milliards d'euros d'impôts depuis 2001 et implique des banques et des fonds financiers à travers le monde. Cette technique frauduleuse consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l'administration fiscale n'identifie plus le véritable propriétaire. Cette escroquerie est attribuée à un avocat allemand, Hanno Berger, désormais visé par l'une des enquêtes pénales ouvertes en Allemagne et en attente de procès. Elle aurait coûté 7,2 milliards d'euros à l'Allemagne, 1,7 milliard au Danemark et 201 millions d'euros à la Belgique.

    La taille de l´entreprise fait craindre des risques systémiques sur l´économie mondiale si l´entreprise venait a faillir.

    En cette fin d'année 2019, l'entreprise BlackRock est au cœur d'une polémique quant à sa potentielle influence vis-à-vis du gouvernement français, au sujet de la réforme des retraites voulue par le gouvernement. .En d’aussi bancales fondations, au bout de pareil processus logique, ce sont des banquiers, eux-mêmes issus du capitalisme le plus sauvage ,qui  prennent  aujourd’hui la tête de nos Etats. 

    Ronald Reagan

    En mars 1983, dans une formule qui va rester dans l’histoire, le président Ronald Reagan a qualifié l’URSS d’« empire du Mal »

     

    Contre-espionnage, stratégies informatiques, sabotages en Sibérie et entreprise de mystification en mer de Barents... : tous les coups sont permis

    Avec l'arrivée au pouvoir de Ronald Reagan aux États-Unis en 1981, l'offensive succède à la stratégie de défense. Sous son mandat, les activités dites de «déception» (autrement dit de leurre) vis-à-vis de l'Union soviétique sont érigées en système. On évoque même un «Comité des opérations de leurre» - organe ultrasecret regroupant le patron de la CIA, le conseiller à la sécurité nationale et des représentants des principaux ministres - qui ont contribué à la déstabilisation de l'URSS. 

    L'époque de la guerre froide  constituait en fait les prémices de la mondialisation de l'économie et de la globalisation du pouvoir auxquels nous assistons aujourd'hui. Celle-ci a, dès le départ, été pensée en termes de structures verticales, dominées par un pouvoir supranational. Sans le succès de la chute de l'URSS, il n'aurait pu se lancer dans la mondialisation.

    Reagan et Gorbatchev

    Cette chute est une victoire colossale qui, permet l'instauration d'un pouvoir planétaire. La fin de la guerre froide a aussi marqué la fin de la démocratie. Notre époque n'est pas que post-soviétique, elle est aussi post-démocratique. BlackRock a remporté un appel d’offres pour conseiller la Commission européenne sur la finance durable..:BlackRock, payé pour murmurer à l’oreille de l’Europe

     

    Des entreprises qui n’existaient pas il y a de cela seulement dix ou vingt ans (Amazon, Alphabet (ex Google), .Et autres réseaux "sociaux") ont vu leur capitalisation boursière se hisser l’été dernier vers la barre de mille milliards de dollars - soit l’équivalent du PIB de pays comme l’Espagne, la Suisse, la Russie. Un montant bien supérieur à celui du PIB du Royaume d’Arabie Saoudite et de celui des Emirats arabes unis - pour mémoire, le PIB de la France est de 2.500 milliards de dollars...

    Ces résultats ,sont obtenus avec “seulement” quelques centaines de milliers de collaborateurs. Cette montée en puissance est de nature à fragiliser la figure de l’Etat et mettre à mal sa souveraineté, son autorité.Et à terme menacer la démocratie.

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    Découvrez aussi:

    L'Attachement des peuples à leurs identités,  effet pervers de la mondialisation marchande, effacement des classes moyennes occidentales, méfiance envers la technocratie supranationale : autant de réalités dont aucun analyste de la fin de l'URSS n’avait prophétisé l’émergence après la chute du mur de Berlin. Ce sont pourtant sur elles que se sont fracassées les illusions nées de la fin de la Guerre froide.

    La chute du mur de Berlin,une catastrophe géopolitique et sociale

    GÉRER UN ETAT COMME UNE ENTREPRISE ? 

     

    Notes:

    ​Mais pourquoi BlackRock est-il aussi puissant en Macronie ?

    Quand Alexandre Zinoviev dénonçait la tyrannie mondialiste et le totalitarisme démocratique

    Affaire "Cum Ex": BlackRock perquisitionnés

    PERQUISITION CHEZ BLACKROCK À MUNICH DANS L'AFFAIRE "CUM-EX"

    Gorbatchev et Cie : La plus grande trahison de l’Histoire

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