• Une étude d’un chercheur du CNRS montre que les gouvernants français disposaient très tôt des informations permettant de prendre des mesures à la hauteur du risque

     

     

     

    Une étude d’un chercheur du CNRS montre que les gouvernants français disposaient très tôt des informations permettant de prendre des mesures à la hauteur du risque

     

    Cette crise sanitaire qu’ils ont  vu venir... les bras croisés

    Une étude d’un chercheur du CNRS montre que les gouvernants français disposaient très tôt des informations permettant de prendre des mesures à la hauteur du risque

     

     

     

     

    Quelque 1331 morts ont été enregistrés dans les hôpitaux depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Dans un avis rendu le 24 mars, le conseil scientifique a estimé que le confinement pourrait durer « vraisemblablement au moins six semaines ».

    Au huitième jour de confinement, la confiance des Français vis-à-vis du gouvernement s’érode dangereusement. Selon l’institut Opinionway, qui réalise chaque jour pour Les Echos un « sondage glissant », baptisé Covidirect, l’exécutif a perdu quatre points en deux jours : lundi, 53 % des sondés faisaient confiance au gouvernement pour « ​limiter les effets de l’épidémie ​». Ce mercredi, ils n’étaient plus que 49 %. Soit autant que ceux n’ayant pas confiance.

    Dans un autre sondage réalisé par l’institut Elabe  et rendu public ce mercredi, cette confiance devient même minoritaire ​: 52% des personnes interrogées affirment désormais n’avoir « ​pas confiance ​» dans l’exécutif pour lutter efficacement contre l’épidémie et 73 % jugent que le gouvernement a « ​trop tardé ​» à prendre les mesures nécessaires.

    Trois tournants. Un article publié ce même mercredi par le sociologue et historien  Pascal Marichalar dans La Vie des idées, une revue en ligne dirigée par Pierre Rosanvallon, vient établir à quel point nos gouvernants ont trop tardé en effet. Le chercheur au CNRS, spécialiste notamment des questions de santé, a étudié « ​ce que pouvaient savoir – et prévoir – les femmes et les hommes qui nous gouvernent ​» de la crise du Covid-19 ces trois derniers mois. Un travail « ​​à chaud ​», réalisé à partir d’un indicateur, « ​les articles de synthèse dédiés au nouveau coronavirus parus dans un journal de réputation internationale, Science ​», et des déclarations de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

    Que savait-on en lisant Science ​? Le 11 janvier, on y apprend que « ​les chercheurs chinois ont déjà partagé la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant la fabrication de tests de dépistage ​»:« Chinese researchers reveal draft genome of virus implicated in Wuhan pneumonia outbreak »  Jon Cohen, Science, 11 Janvier 2020.

     Le 5 février, la revue se demande si le nouveau coronavirus sera contenu ou évoluera en pandémie. « ​L’article fait le point sur trois tournants cruciaux dans la connaissance de la maladie et de la gestion de l’épidémie ​», écrit Pascal Marichalar.  Il existe des patients asymptomatiques, ce qui « complique grandement les efforts pour contenir l’épidémie, parce qu’on ne peut savoir avec certitude où elle se trouve à un instant t sans dépister tout le monde ​».  Entre une réussite du « ​containment ​» et la pandémie, les épidémiologistes font dès cette époque le pari de la pandémie.  Les études réalisées en Chine montrent « ​qu’environ 20 % des personnes infectées souffrent de formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation ​».

    Le 5 février, la revue se demande si le nouveau coronavirus sera contenu ou évoluera en pandémie. Le 25 février, Science est formel, la pandémie l’a emporté

    Le 25 février, Science est formel, la pandémie l’a emporté (l’OMS a déclaré la pandémie le 12 mars). Les experts du monde entier préconisent alors une stratégie ​: « ​aplatir la courbe ​», c’est-à-dire retarder la maladie. « ​Une étude montre qu’en Chine, ce sont la suspension des transports publics, la fermeture des lieux de loisir, l’interdiction des rassemblements qui semblent avoir été les mesures les plus efficaces pour ralentir la progression de la maladie ​», peut-on lire dans la revue scientifique. « Tout est question de vitesse. Plus les mesures seront prises tôt, plus elles seront efficaces ​», fait valoir l’un des principaux experts de l’OMS ce 25 février.

    Constat. Le 2 mars, Science publie les conclusions d’une équipe de l’OMS qui a passé deux semaines en Chine à visiter les foyers de Covid-19. Un constat s’impose ​: les Chinois ont réussi à contenir l’épidémie. « ​L’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses ​: il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives ​», résume Pascal Marichalar. Le chercheur précise que « ​dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage » et le 28 février « ​qu’il existe d’autres techniques ​», comme « ​la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner ​».

     

    Une étude d’un chercheur du CNRS montre que les gouvernants français disposaient très tôt des informations permettant de prendre des mesures à la hauteur du risque

    Où sont les masques ? Le scandale d’une pénurie

    Comment, en dépit d’une telle documentation sur l’épidémie et son évolution, la France se retrouve-t-elle aujourd’hui confrontée à une pénurie de masques, de tests de dépistage et confinée pour une période indéterminée, selon des règles changeant tous les jours ? Depuis la détection du premier cas de coronavirus en France, le 24 janvier, les personnels de santé ne cessent de le répéter : ils manquent de masques. « Les laboratoires de ville font des prélèvements hautement contagieux sans protection, témoigne Philippe Juvin, patron du service des urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou. Et je ne parle pas de tous les gens qui vont aider les personnes âgées à domicile pour des soins, des toilettes, etc. et qui n’ont strictement rien. Honnêtement, nous sommes dans une situation digne d’un pays impécunieux et sous-développé. C’est une faillite. »Un collectif de médecins a porté plainte au pénal le 19 mars contre Agnès Buzyn et Edouard Philippe, au motif qu’ils « avaient conscience du péril et disposaient des moyens d’action, qu’ils ont toutefois choisi de ne pas exercer ». « Je félicite ceux qui avaient prévu tous les éléments de la crise une fois qu’elle a eu lieu », a lancé Emmanuel Macron le lendemain, sous-entendant que la crise touchant la France n’aurait pas pu être prévue.

    « Amateurisme et médiocrité » : 220 000 signataires soutiennent une plainte visant Buzyn et Philippe

    La pétition accuse l’exécutif de « mensonge d’Etat ». Plusieurs plaintes ont été déposées devant la Cour de Justice de la République.

    une pétition lancée le week-end dernier sur   Change.org a déjà recueilli 220 000 signatures en quelques jours. « Nous souhaitons participer à la dénonciation des mensonges, de l’amateurisme et de la médiocrité de nos dirigeants qui ont conduit à la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire et à un scandale d’Etat », écrit Lucien Cavelier, un psychologue marseillais à l’initiative de la pétition.

     

    Les signataires appuient la démarche d’un collectif de médecins, C19, qui a annoncé son intention de poursuivre l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Edouard Philippe, devant la Cour de Justice de la République (CJR), pour « mensonge d’Etat ».

     

    « Mise en danger de la vie d’autrui »

     

    Pour l’instant, cette plainte n’est pas parvenue devant la commission des requêtes de la CJR. La Cour a en revanche été saisie de cinq autres plaintes, selon une source judiciaire.

     

    Déposées soit par des particuliers non malades, soit par des associations, elles visent des membres du gouvernement, Edouard Philippe et Agnès Buzyn, mais aussi l’actuel ministre de la Santé Olivier Véran. Elles les accusent de mise en danger de la vie d’autrui, d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger ou de s’être abstenus de prendre à temps des mesures pour endiguer l’épidémie, selon la source judiciaire.

     

    La CJR est la seule instance habilitée à juger des actes commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions. La commission des requêtes de la CJR doit désormais se prononcer sur la recevabilité de ces plaintes.

     

    Mais la justice ordinaire est également saisie. Le Collectif Inter-Urgences (CIU) compte ainsi porter plainte auprès du procureur de Paris pour homicide involontaire, « abstention volontaire de prendre des mesures destinées à combattre un sinistre » et « mise en danger délibérée de la vie d’autrui »

     

     

    Il y a un an déjà .Une infirmière à Macron : "Moi je ne vous serrerai pas la main…"

    Le jeudi 5 avril 2018,  lors de sa visite au CHU de Rouen, Emmanuel Macron a vécu un échange particulièrement houleux avec une infirmière:Macron pris à partie par une infirmière : "Moi je ne vous serrerai pas la main…"

     

     

     

    Notes:

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  • Commentaires

    1
    Legac
    Jeudi 26 Mars 2020 à 21:46
    Bonjour comment peut-on encore écouter le gouvernement ? il ne font que détruire, pillée, mettre de la haine dans le cœur des gens qui n en peuvent plus de leurs magouilles et mettre des vie en danger.
    Je vous remercie pour vos démarches et prierais notre Seigneur pour que ça porte du fruit soyaient béni
    2
    Hanie
    Vendredi 27 Mars 2020 à 23:42
    Ils sont au courant depuis 2004 oui 2⁰04
    3
    Valade
    Dimanche 5 Avril 2020 à 05:24
    Le pire gouvernement ,confiance 00000
    4
    Mzrie
    Dimanche 5 Avril 2020 à 09:31
    Moi je n'ai jamais cru à ce gouvernement il nous berne depuis le début et au delà depuis qu'il est à la tête de notre pays
    5
    Aquilegia
    Dimanche 5 Avril 2020 à 11:29

    Bonjour,

    Pourriez-vous donner la référence (et l'auteur) de "une étude d'un chercheur du CNRS" ?Je ne la trouve pas. Vous devriez aussi mettre en référence les autres études scientifiques que vous citez.

    Merci d'avance,

    Aquilegia

     

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