• La crise , la violence, c'est eux .

     

     

     

     

    La crise , la violence, c'est eux .

     

     

    La concurrence entre capitaux dans le monde implique la généralisation de la politique de compétitivité, d’où une chasse aux obstacles à la liberté capitaliste et à la valorisation du capital.

     

    Le système français devient encore plus libéral que le système européen.

    La société civile est largement exclue.

    Ce sont donc les intérêts économiques qui s’imposent.

     

    Les groupements d’intérêts comme les lobbys de l’industrie,  font désormais partie de l’écosystème de nos institutions. Leur rôle ? Conseiller et prendre part au processus décisionnel des gouvernements..

     

    Avec la loi qui est à l’origine de ce dispositif (loi Sapin 2), une innovation majeure a eu lieu dans le système politique français: les élus et le pouvoir exécutif ont enfin discuté ouvertement du lobbying…

    Les traits du système français, qui devient encore plus libéral que le système européen !

     

     Dans ce registre, les syndicats sont absents (0,2% des représentants d’intérêts).

     Cette absence s’explique certes par les termes de la loi, mais cela montre leur place marginale.

    Comme celle tenue par les ONG et associations ne dépasse pas 10%, la société civile est largement exclue des acteurs du lobbying en France !

     

    Ce sont donc les intérêts économiques qui s’imposent (78,4% des enregistrés sont des entreprises, organisations professionnelles ou chambres de commerce)

     Désormais, le secteur privé coûte au contribuable bien plus cher que nombre de services publics.

     Car chaque année, l’Etat dépense 157 milliards d’euros en subventions, crédits d’impôts et exonérations de cotisations au profit des entreprises privées de toutes tailles et de tous secteurs.

    C’est deux fois le budget de l’Education nationale, et cela représente 30% du budget de l’État en 2021.

     

    157 milliards par an. De quoi parle-t-on ?

     De dispositifs qui réduisent les cotisations patronales payées par les entreprises, pour commencer.

     C’est le cas de la réduction Fillon, mise en place sous Nicolas Sarkozy, qui exonère de cotisations patronales les salaires payés entre 1 et 1,6 SMIC.

    Vient ensuite la baisse pérenne de cotisations sociales, mise en place en 2019 en remplacement du CICE (pour 20 milliards par an), qui exonère de cotisations jusqu’à 2,6 SMIC. Ensuite, il y a des crédits d’impôts comme le Crédit impôt recherche (CIR), mis en place dans les années 1980 puis sans cesse étendu et simplifié, qui donne des crédits d’impôt aux entreprises qui déclarent des dépenses de recherche et développement (quelles qu’elles soient) et le Pacte de Responsabilité, un ensemble de crédit d’impôts voté sous la présidence de François Hollande. Chaque gouvernement, depuis le début des années 2000, a ajouté des dizaines de milliards d’euros transférés des ménages (les contribuables) vers les entreprises.

     

    Tous les ministres de l’Économie, Bruno Le Maire inclus, répètent la formule magique suivante : en aidant nos entreprises, en subventionnant leurs coûts salariaux, on leur permet de restaurer leur compétitivité et de créer de l’emploi, et c’est ça que l’on veut non ?

    Sauf que ça ne marche pas. Toutes les études, y compris ministérielles, sur les effets de ces 140 à 200 milliards d’euros annuel dépensés pour les entreprises privées, montrent que les effets sont faibles voire inexistants.

     

     Le dernier rapport en date, celui de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales (IRES), n’y va pas par quatre chemins : “L’efficacité des allègements du coût du travail se trouve sans doute ailleurs : dans le soutien apporté aux marges des entreprises”, nous dit-il… et ces marges, les entreprises en font bien ce qu’elles veulent. Et ça n’a pas servi à créer de l’emploi, ni à relocaliser notre industrie, mais bien à augmenter les dividendes des actionnaires.

     

     En réalité, la doctrine néolibérale n’a jamais prôné la fin des transferts vers le privé, au contraire.

    Ce que ses partisans souhaitent, c’est que l’État ne se mêle pas du fonctionnement des entreprises, c’est tout.

     Mais son argent est le bienvenu.

     

    C’est pourquoi, tandis qu’il enrichit les entreprises privées et ses actionnaires, l’État réduit la régulation du droit du travail en leur sein, leur offre des marges de manœuvre plus grandes, ouvre de nouveaux marchés… Le néolibéralisme n’est pas la non-intervention de l’État.

     C’est une intervention massive de l’État pour aider le capitalisme à fonctionner mieux et plus fort.

     

    Une enquête faite sur ceux qui gagnent un Smic (Salaire moyen interprofessionnel de croissance), ou moins,révèle les privations des français .

     

    79 % d’entre eux ont réduit leurs achats de nourriture pour faire face à la hausse des prix, particulièrement visible dans le secteur de l'alimentaire.

    Ils ont réduit les portions de leurs assiettes,ou, sont obligés désormais de sauter un repas pour pouvoir tenir leur budget.

     

    Aucun profil précaire n'échappe à cette tendance : elle concerne autant les étudiants que les retraités, les célibataires que les personnes en couple.

    En congés pré-retraite, ils doivent choisir entre revenir au travail ou perdre de l'argent.

     

    Seize employés de l'entreprise Orano, nés après 1961 mais déjà en congés jusqu'à leur retraite, ont reçu début avril une lettre recommandée les informant qu'ils sont concernés par la réforme. Ils doivent choisir entre un congé sans solde, toucher moins d'argent... ou revenir au travail…

     

    Chez Orano, on assure qu'il vaut mieux s'y prendre ainsi. "C'est notre rôle d'entreprise responsable d'anticiper, de prévenir le salarié pour ne pas qu'il ait une mauvaise surprise à l'automne, mais aussi de trouver des solutions individualisées"…

     

    Concernant les Manifestations : « Des atteintes graves aux droits fondamentaux » en garde à vue, juge la contrôleure des lieux de privation de liberté.

     

    Cette approche du maintien de l’ordre révèle non seulement une instrumentalisation des mesures de gardes à vue à des fins répressives mais également un dévoiement du rôle de l’autorité judiciaire .

     

    Une pensée particulière pour les travailleurs , citoyens malmenés , bousculés, jetés à terre, ceux qui ont dû être amputés suite à des violences illégitimes .

     

     Le lobbying en France : peut-on le réguler efficacement ?

    La grande subvention : Le capitalisme français sous perfusion

    Drôme : en congés pré-retraite, ils doivent choisir entre revenir au travail ou perdre de l'argent

     Manifestations : « Des atteintes graves aux droits fondamentaux » en garde à vue, juge la contrôleure des lieux de privation de liberté


     

     

     

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