• Le néolibéralisme ,ce fascisme masqué

     

     

     Le néolibéralisme ,ce fascisme masqué 

     

     

    Le néolibéralisme est cet économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque instant de notre époque. C’est un extrémisme.

    Le fascisme se définit comme l’assujettissement de toutes les composantes de l’État à une idéologie totalitaire et nihiliste.

    Le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun.

     

    L’austérité voulue par les milieux financiers est devenue une valeur supérieure qui remplace la politique. Faire des économies évite la poursuite de tout autre objectif public.

    Le principe de l’orthodoxie budgétaire va jusqu’à prétendre s’inscrire dans la Constitution des Etats. La notion de service public est ridiculisée.

    Le nihilisme qui s’en déduit a permis de congédier  les valeurs les plus évidentes : solidarité, fraternité, liberté et respect de chacun .

    Même la théorie économique classique n’y trouve plus son compte : le travail était auparavant un élément de la demande, et les travailleurs étaient respectés dans cette mesure ; la finance internationale en a fait une simple variable d’ajustement.

    Tout totalitarisme est d’abord un dévoiement du langage et comme dans le roman de Georges Orwell, le néolibéralisme a sa novlangue et ses éléments de communication qui permettent de déformer le réel.

    Le nouveau rêve californien mondialisé, son idéologie totalitaire et sa novlangue propagandiste.

    Changer le monde pour le rendre meilleur…

     

     

    Ainsi, toute coupe budgétaire relève-t-elle actuellement de la "modernisation" des secteurs touchés. Les plus démunis ne se voient plus rembourser certains soins de santé et renoncent à consulter un dentiste ? C’est que la "modernisation" de la sécurité sociale est en marche.

    L’abstraction domine dans le discours public pour en évincer les implications sur l’humain.

    Ainsi, des personnes sont-elles qualifiées d’assistées parce qu’elles relèvent de la solidarité nationale. Mais le travail ,tant vanté dans le néolibéralisme ,ne suffit pas à sortir des milliers de personnes du seuil de pauvreté .

    Le darwinisme social domine et assigne à tous et à chacun les plus strictes prescriptions de performance : faiblir c’est faillir.

    Nos fondements culturels sont renversés : le néolibéralisme a le monopole de la rationalité et du réalisme. Du moins, il se l'est approprié .

    Margaret Thatcher l’a indiqué en 1985 : « There is no alternative ». Tout le reste n’est qu’utopie, déraison et régression. Les vertus du débat et de la conflictualité sont discréditées puisque l’histoire est régie par une nécessité.

    Cette sous-culture recèle une menace existentielle qui lui est propre : l’absence de performance condamne à la disparition et dans le même temps, chacun est soupçonné  d’inefficacité et contraint de se justifier de tout.

    L’évaluation règne en maître, et avec elle la bureaucratie qui impose la définition et la recherche de pléthore d’objectifs et d’indicateurs auxquels il convient de se conformer.

    La créativité et l’esprit critique sont étouffés par la gestion. Et chacun de battre sa coulpe sur les gaspillages et les inerties dont il est coupable.

     

     

    Savines-le-Lac : un homme de 70 ans, matraqué en pleine tête,est arrêté lors de la venue de Macron.

     

    L’idéologie néolibérale engendre une normativité qui concurrence les lois du parlement. La puissance démocratique du droit est ainsi compromise. Dans la concrétisation qu’ils représentent des libertés et des émancipations, et l’empêchement des abus qu’ils imposent, le droit et la procédure sont désormais des obstacles.

     La Société des journalistes (SDJ) du « Parisien » a fait part à la direction du quotidien de la « grande préoccupation » de la rédaction quant à un traitement jugé « partisan » de l’actualité en lien avec la réforme des retraites.

    En effet,

    Les grandes interviews de la Une du quotidien ont été faites « soit avec des membres du gouvernement » (Gabriel Attal, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, Olivier Dussopt, Bruno Le Maire), ou en tout cas uniquement avec des partisans de cette réforme largement contestée dans l’opinion.

    Les images de la répression policière des manifestations dénonçant l’utilisation de l’article 49-3 dans le cadre de l’examen d’une réforme qui a suscité une très forte mobilisation depuis plusieurs semaines,ont choquée la France entière .

     

    Notes:

    Retraites : la Société des journalistes du « Parisien » dénonce un traitement « partisan »

    https://www.lesoir.be/art/1137303/article/debats/cartes-blanches/2016-03-01/neoliberalisme-est-un-fascisme

    « La démocratie est-elle défaillante ? Macron , Mozart de l’incompétence? »
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