• Mais qui peut donc encore vouloir voter Macron ?

     

    Mais qui peut donc encore vouloir voter Macron ?

     

    De son élection en 2017 à toute la durée de son mandat, Macron sera resté le chouchou des Français aisés, des multi-propriétaires, des diplômés : lors du premier tour de 2017, un cadre sur trois avait voté pour lui, 30% des bac +3 et plus, et 32% des plus de 3 000 € par mois. C’est toujours le cas pour l’élection à venir, preuve que le candidat n’a pas déçu les bourgeois et sous-bourgeois :  les « CSP + » (c’est-à-dire les cadres, chefs d’entreprise et professions libérales) sont 10 points de plus que les « CSP – » (les ouvriers et les employés) à trouver son bilan positif. Selon ce même sondage, 38% seulement de la population saluent le quinquennat qui se termine. Mais ce sont donc les plus aisés et les plus diplômés qui sont les plus indulgents.

     

     

     La France compte 5 millions de riches, c’est-à-dire les personnes qui gagnent plus du double du niveau de vie médian (c’est-à-dire plus de 3470€ pour une personne seule). Sur un total de 47 millions d’électeurs, cela représente donc 10% des potentiels votants pour qui la politique de Macron est clairement favorable ou au pire indolore.

     

    Côté patronat, ces 5 ans furent tout bénef : la première loi votée par la majorité, les ordonnances réformant le Code du travail, permet aux chefs d’entreprise notamment de connaître d’avance le coût d’un licenciement non justifié, d’avoir moins de représentants du personnel (-30% de mandats entre fin 2017 et début 2018 en France) et moins de pouvoir pour les syndicalistes. Pendant ce temps, ils ont bénéficié d’une politique d’aides de l’Etat ininterrompues, et pas seulement pendant l’épidémie de Covid-19.

    Rien qu’en 2019, 40 milliards étaient versés au titre du Crédit d’Impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mesure dont aucune institution n’a montré les effets positifs sur l’emploi ou la compétitivité, mais reconduite ad vitam eternam par Macron.

     

    Les citoyens aisés et très aisés ont bénéficié de toutes les politiques fiscales de Macron.

    Le 16 novembre 2021, l’Institut des Politiques Publiques a publié un rapport montrant que les 1% les plus riches avaient bénéficié de la plus importante hausse de pouvoir d’achat durant le règne de Macron.

    Les plus pauvres, eux, ont perdu des moyens. Ce déséquilibre est lié aux mesures fiscales comme la fin de l’ISF et la mise en œuvre du prélèvement forfaitaire unique (flat tax), tandis que les coups de rabots comme la baisse des APL et l’absence de revalorisation du SMIC ont réduit les revenus des moins aisés.

     

    L’altruisme n’étant pas le fort de notre classe supérieure, on ne voit pas pourquoi ils se priveraient d’un second mandat qui réserve bien des cadeaux.

     

    Extrait de :

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