• Novembre 1989,Berlin ,le capitalisme et un mur

    La RDA n'a  vu le jour qu'après la fondation de la République fédérale d'Allemagne par les puissances occidentales en mai 1949. Le territoire du nouvel État, dont la capitale était Bonn, est celui qu'occupaient les Américains, les Britanniques et les Français depuis 1945 .Le 8 mai 1949,le Conseil parlementaire allemand adopte la Loi fondamentale qui prévoit la création d'un nouvel État, la République fédérale d'Allemagne (RFA).. La RDA n'a pas été fondée pour diviser l'Allemagne. L'Allemagne était déjà divisée lors de la fondation de la RDA le 07 octobre 1949.

    La Seconde Guerre mondiale est le conflit le plus meurtrier de l'Histoire avec plus de 60 millions de morts soit 2,5 % de la population mondiale.

    Novembre 1989,Berlin ,le capitalisme et un mur

     

    Berlin, le 07  Septembre 1945,l'armée américaine défile à la porte de Brandenbourg pour la parade de la victoire

    L’occupation de l’Allemagne  résulte de la volonté des Quatre Puissances d'éliminer en profondeur le régime nazi et de prévenir tout risque de résurgence du militarisme allemand. Préparé depuis 1943, le régime d'occupation mis en place après la capitulation du 8 mai 1945 soumet entièrement l'Allemagne à ses occupants : l'État allemand n'existe plus et le territoire allemand est découpé en quatre zones d'occupation. Mais la mésentente entre les Alliés, les urgences humanitaires et économiques, puis la guerre froide se traduisent par de nombreuses et rapides évolutions du régime d'occupation. L'occupation dans sa pleine acception prend fin en 1949 avec la renaissance de l'Allemagne via l'instauration de deux États allemands, la RFA et la RDA .

    Caption     Allied officers during a parade in Berlin, Germany, 6 May 1946; note ruins of Reichstag building in background ww2dbase
    Source     ww2dbaseState and University Library Dresden

    Le régime d'occupation est défini par les déclarations signées à Berlin le 5 juin 1945 par les commandants en chef des forces d'occupation. Les quatre puissances alliées exercent« l'autorité suprême en Allemagne y compris tous les pouvoirs détenus par le gouvernement allemand, par le haut commandement allemand et par tout gouvernement ou autorité de niveau régional, municipal ou local ».

    Entre 1949 et 1954, la rupture entre les trois puissances  occidentales et l'Union soviétique aboutit à la renaissance de l'Allemagne au prix de sa division en deux États, la RFA sur le territoire des zones américaine, britannique et française, la RDA sur le territoire de la zone d'occupation soviétique. La ligne de démarcation entre les deux États allemands forme la « frontière intérieure allemande».

     

     

    Ce n’est que le 13 Août 1961 que le gouvernement Est-allemand fait ériger le« mur de protection  »  à Berlin , ce qui fait tout de même 12 ans après !.

     

    Berlin-Ouest, îlot du « Monde libre » (selon la terminologie occidentale) sera très vite promue comme vitrine du système capitaliste et fut donc, à ce titre, massivement subventionnée par le gouvernement de la RFA naissante, aides qui couvraient plus de la moitié du budget de Berlin-Ouest.

    Les entrepreneurs reçurent des aides considérables comme la « prime Zitter », un prêt à 6 % garantis, qui était censé pallier le manque chronique de main-d’œuvre. Les salariés berlinois même étaient choyés : une prime spécifique (le Berlinzuschlag) leur était versée, récompensant leur fidélité à la ville.

    Durant la guerre froide,l'Allemagne de l'Ouest , Berlin-Ouest en particulier,

    a artificiellement servi de vitrine du capitalisme.

    De part sa situation insulaire Berlin Ouest n'était pas viable économiquement;l'état fédéral attribuait une aide financière très importante .5 milliards de dollars par an .Et 20 milliards de subvention au trafic aérien entre Berlin -Ouest et l'Allemagne fédérale ,Bonn prenant à sa charge 15% du billet d'avion entre Berlin et l'Allemagne occidentale .

    Chaque personne  travaillant à Berlin-Ouest touchait des subventions de l'état en plus de son salaire .

    Les énormes subventions spécifiques à Berlin-Ouest attiraient aussi beaucoup les industriels, les usines comme BMW.

    Pour s’assurer que l’économie de l’Allemagne occidentale est réellement relancée et qu’elle constitue un élément stable et central dans le bloc atlantique face au bloc de l’Est, les Alliés créanciers font des concessions très importantes aux autorités et aux entreprises allemandes endettées qui vont bien au-delà d’une réduction de dette. On part du principe que l’Allemagne doit être en condition de rembourser tout en maintenant un niveau de croissance élevé et une amélioration des conditions de vie de la population. Rembourser sans s’appauvrir. Pour cela, les créanciers acceptent : Primo, que l’Allemagne rembourse dans sa monnaie nationale, le mark, l’essentiel de la dette qui lui est réclamée. A la marge, elle rembourse en devises fortes (dollars, francs suisses, livres sterling…). Secundo, alors qu’au début des années 1950, le pays a encore une balance commerciale négative (la valeur des importations dépassant celle des exportations), les puissances créancières acceptent que l’Allemagne réduise ses importations, elle peut produire elle-même des biens qu’elle faisait auparavant venir de l’étranger. En permettant à l’Allemagne de substituer à ses importations des biens de sa propre production, les créanciers acceptent donc de réduire leurs exportations vers ce pays. Or, 41% des importations allemandes venaient de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis pour la période 1950-51. Si on ajoute à ce chiffre la part des importations en provenance des autres pays créanciers participant à la conférence (Belgique, Hollande, Suède et Suisse), le chiffre total s’élève même à 66%. Tertio, les créanciers autorisent l’Allemagne à vendre ses produits à l’étranger, ils stimulent même ses exportations afin de dégager une balance commerciale positive.  

     

    Des années avant la chute du mur du 09 Novembre 1989 ,ce qui allait être aujourd’hui l’UE ,est déjà à l’œuvre tant derrière le mur à l’Est , mais aussi à l’Ouest afin de faire disparaître ce qui est un obstacle pour créer un espace uniquement économique fondé sur la libre circulation des marchandises et donc, essentiellement capitaliste.

     

    Novembre 1989,Berlin ,le capitalisme et un mur

     Solidarnosc ..

    En pologne,Lech Walesa était le président de NSZZ « Solidarité » [NSZZ Solidarnosc]. Selon le site de la NED, la NED a financé NSZZ Solidarité et quelques autres organisations orientées vers le « Travail » en Pologne.

    Lech Walesa est un agent des Etats-Unis

    Durant la guerre froide , une organisation  a adopté une attitude offensive envers les États d'Europe de l'Est et a soutenu les mouvements d'opposition locaux. Des sous-groupes de l'Union Pan-Europa ont été formés, et ont travaillé dans ces pays pour renverser le système. Ainsi, l'Union paneuropéenne de Bohême et de Moravie a organisé la révolution de velours .

    Le 04 Novembre 1989 ,soit 5 jours avant la date officielle de la chute du mur à Berlin,le clan pan européen attend devant la porte de Brandenbourg(à 6.25) la manifestation déclenchée sur l'Alexanderplatz... censée faire jonction à la porte de Brandenbourg .Ce jour là la Volkspolizei parvient à déjouer cette tentative de faire tomber le mur .

     

    C. Ockrent membre de la fondation atlantiste Saint-Simon, est comme hasard présente afin de couvrir l'événement "spontané" de la chute du mur à Berlin.

    La face cachée de la Fondation Saint-Simon

    5 jours plus tard l'annonce d'ouverture de la frontière dans les médias ,en premier dans ceux de l’Ouest fait converger la foule vers les points de contrôle .Cette foule vient aussi par milliers du coté Ouest.La frontière de la RDA n'est plus alors tenable .

    Notez bien, et c’est tout à fait vérifiable ,que le 09 Novembre 1989 à la porte de Brandenbourg ,c’est une foule de Berlin Ouest , dans laquelle se trouve des agents de l’union paneuropéenne ,qui en premier escalade le mur et s’amasse dessus au fil de la soirée , sautant de l’autre coté, à l’Est donc,par la suite , où curieusement ne se trouve absolument aucun habitant de Berlin-Est ,sensé vouloir faire tomber le mur…

    Seuls sont présents dans un premier temps ,les gardes-frontières Est Allemands à qui curieusement aucunes consignes ne parvient ce soir là, tout comme aucune consigne n’est parvenue aux gardes-frontière de Sopron en Hongrie 4 mois plus tôt lorsque l’union paneuropéenne était venue faire traverser la frontière à des « réfugiés » Est allemands..A qui l’union paneuropéenne avait distribué des tracts invitant à  participer à un soit disant pique-nique sur le rideau de fer.

     

    Sarkozy,y était, selon lui,ce soir là..

    L'important n'est pas en réalité de savoir si ce personnage y était,  constatez à quel point il fait tout pour que l'on croit qu'il était à cet événement .

    La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.

    "Je me sens coupable, parce que ma responsabilité était grande tant à l'égard de l'Union soviétique, que de la politique mondiale",
    Dans un dernier livre publié à Moscou, où il confesse des erreurs mais critique aussi le rôle des Occidentaux. "Je regrette toujours de ne pas avoir réussi à mener le bateau, à la barre duquel j'avais été placé, à bon port"

     URSS: les regrets de Gorbatchev

    Notes:

    Le monde libre,n'est plus

    Merkel un bilan en millions!De pauvres.

    Berlin réunifiée ou la victoire du rentier

    La chute du mur de Berlin et les dérapages de la mondialisation

    Une chute planifiée ,celle du mur de Berlin

     

     

     

     

    « Pognon de dingue?..Le bon coté du mur?... »
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