• « Pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président »

     

     

    « Pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président »

    Gérald Darmanin,le 06 Février 2022.

     

    "Je veux vraiment que ça bouge" : Fabrice, participant au "convoi de la liberté", exprime son "ras-le-bol du système".

    Ils étaient des milliers à partir de Nice, Amiens,Lille ou Toulouse, pour rejoindre Paris samedi 12 février au sein des "convois de la liberté", venus des quatre coins de la France. Parmi eux, beaucoup d'opposants au pass vaccinal, mais aussi des Français précaires venus réclamer un meilleur pouvoir d'achat.

     

     

    Un ras-le-bol du système

    Ces convois de la liberté, c'est aussi un message adressé au futur ou à la future président.e de la République : ne pas reproduire le même schéma que ses prédécesseurs. "Il y en a un peu ras-le-bol de ce système, mais ce n'est pas que dû à Macron, détaille-t-il. Il y a les précédents également : Mitterrand, Sarkozy et tout cela, ça a toujours été pareil."

     

    Je veux vraiment que ça bouge, que celui qui a le pouvoir sur la France, qu'il ouvre les yeux et qu'il réalise que c'est le peuple qui leur met l'argent dans la poche.

     

     

    Le point commun ,entre chaque opposant,c’est celui d'un ras-le-bol général,  sur la question des libertés,  du pouvoir d'achat, la question de  démocratie.

     

    On retrouve deux choses qui avaient lieu lors des "gilets jaunes" : d'une part ce ras-le-bol général, et notamment le ras-le-bol social, qui s'exprime à nouveau. Mais aussi et surtout le côté symbolique : on va sur Paris, on essaye d'aller sur les symboles de la capitale, les symboles politiques. On retrouve un certain esprit qui était présent lors des "gilets jaunes". Ce qu'il y a de plus, là, c'est la crise sanitaire, et le fait qu'on vit depuis deux ans dans un état d'exception, avec des mesures très autoritaires. Ca change tout, car il y a aussi la question de la liberté, qui est fondamentale.

    Rassemblement à la Tour Eiffel des manifestants #ConvoiDesLibertés. Toutes les plaques d’immatriculation des voitures sont prises en photo, même celles des touristes. #convoisdelaliberé. https://twitter.com/ClementLanot/status/1492894702701580295

    C'est une colère  générale. On a un pouvoir qui utilise des méthodes de gouvernement très autoritaires. Et le chef de l'Etat lui-même va jusqu'à dire "j'ai envie d'emmerder des millions de Français", en l'occurrence les non-vaccinés. S'est installée politiquement une manière de gouverner très autoritaire qui inquiète .

     

    Une enquête  évalue l'état de la démocratie dans 167 pays sur la base de cinq mesures - processus électoral et pluralisme, fonctionnement du gouvernement, participation politique, culture politique démocratique et libertés civiles - estime que plus d'un tiers de la population mondiale vit sous un régime autoritaire.

    La France  est considérée comme une démocratie défaillante, les « mesures sanitaires » ont eu, depuis deux ans, un impact négatif sur les libertés individuelles.

    Un participant au "convoi de la liberté" devant l'Arc de Triomphe à Paris, le 22 février 2022

     

    Il y a le ras-le-bol social, le ras-le-bol politique, et de manière générale le sentiment d'avoir été méprisés, humiliés depuis cinq ans. Ce sont "les humiliés de la Macronie". Ca révèle la dérive autoritaire dans laquelle on est, et qui au final a des effets extrêmement pervers.

     

    Ce qui 'inquiète, c'est la stratégie  derrière tout ça, parce qu'au fond, l'électorat d'Emmanuel Macron est un électorat qui veut de l'ordre, de la discipline, de l'autorité. Avec ce mouvement, il  y a la tentation, de la part du gouvernement, de montrer les muscles pour dire "regardez, on est le garant de l'ordre", et c'est un peu ce qui s'est passé aujourd'hui aux Champs-Elysées. La réponse policière a été très très forte, très violente. Il y a cette idée d'être le garant de l'ordre face au chaos, face à l'irrationalité générée par ce même pouvoir en définitif .

     

    Le gouvernement utilise cyniquement une situation où il y a de la souffrance humaine, des revendications qui sont légitimes, à des fins politiques et électoralistes. .

     

    Selon Gérald Darmanin, “pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président”…

     

    A ce jour, 56 % des Français ne sont pas d’accord.

    Les chiffres ne montrent pas une adhésion particulière des Français envers Emmanuel Macron. Il n’est crédité que d’environ 25 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle selon les sondages. De plus, une majorité de Français (56 %) jugent négativement son élection, dont 26 % considèrent qu’elle a été « une très mauvaise chose ».

    Notes:

    "Je veux vraiment que ça bouge" : Fabrice, participant au "convoi de la liberté", exprime son "ras-le-bol du système"

    Selon Gérald Darmanin, « pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président »

    En France,les "réformes" sont des idées importées d'anciennes dictatures

    Comme Margaret Thatcher dans les années 1980 ,Macron répond: "Il n'y a pas d'alternative".

     

     

    « Le Kremlin dément les informations sur "l'accord" entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron sur l'UkraineLa présidence française de l'UE au service des lobbys »
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