• Pénurie de carburant : Des infirmiers n’ont pas pu aller travailler, s'inquiètent des services d'urgence

     

     

     

    Pénurie de carburant : Des infirmiers n’ont pas pu aller travailler, s'inquiètent des services d'urgence

     

     

     

    Dans les Hauts-de-France, la situation est beaucoup plus tendue qu'en Ile-de-France. John Pinte, président du syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux, a ainsi indiqué ce jeudi  que "des infirmiers n’ont pas pu aller travailler. (...) On ne va pas pouvoir assurer tous les soins" dans la région.

     

    "C’est vécu comme une réelle pénurie par des infirmiers qui vont s'approvisionner même en Belgique quand ils ne sont pas trop loin de la frontière", dans le nord de la France, a-t-in ajouté. Selon John Pinte, les infirmiers libéraux pourraient sélectionner leurs patients si la situation devait perdurer : "Les plus éloignés ne pourront pas avoir le passage de l'infirmière à certains moments. Ce sont des choses qui pourraient arriver. On évite bien sûr d’en arriver à cette situation, mais quand le réservoir est vide, malheureusement, si votre patient est à 10 kilomètres, il n'y a pas d'autre solution", a regretté le président du syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux.

     

     "On sait bien que le temps que la situation redevienne à la normale, ça prend toujours plusieurs jours. On va être confronté à cette difficulté pendant encore plusieurs jours. S’il n'y a pas des mesures bien plus draconiennes de prises, on ne va pas pouvoir assurer tous les soins".

     

    Des files d'attentes de plusieurs centaine de mètres, certaines stations-services fermées...  Et des questions qui se posent, notamment pour les services d'urgence.

     

    Des ambulances qui font plusieurs stations, en quête de carburant, c'est le quotidien en ce moment, selon Agnès Ricard Hibon, porte-parole de la société de médecine d'urgence, et cheffe d'un service francilien. "La problématique est surtout sur les trajets plus longs. Nos stations habituelles se sont retrouvées en rupture d'approvisionnement. Il a fallu qu'on cherche d'autres stations et c'était difficile d'en trouver. On en a trouvé sur des autoroutes, en fait", explique-t-elle, avant de reconnaître que "Ca n'a pas eu d'impact pour le moment, mais c'est par sécurité".

    Certains Samu, qui font le plein d'habitude chez TotalEnergies, plus touchée par la pénurie, ont donc pris des cartes carburant ailleurs. Des stations ne leurs seront réservées que si la situation devient critique. La société française de médecine d'urgence le réclame en tout cas.

     "Il n’y a pas de pénurie" de carburants, a affirmé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, mercredi 5 octobre lors de son point presse hebdomadaire à l’issue du conseil des ministres...

     Notes:

    Pénurie de carburant : "Des infirmiers n’ont pas pu aller travailler", s'inquiètent des services d'urgence

    Carburants : "Il n’y a pas de pénurie", affirme Olivier Véran

     

    « Inflation,sobriété ? La crise comme mode de gouvernement L’Allemagne recréa son empire grâce à l’Union Européenne »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :