• Plus d'état pour contrôler la "vérité"dans le monde du "nouveau"..

     

     

    Macron a évoqué l'idée de créer une structure financée par l'Etat pour assurer la neutralité des médias. Une proposition, qui reviendrait à voir des journaliste payés par le pouvoir pour vérifier la qualité et la fiabilité du travail de leurs confrères, qui a de quoi  interroger.

    Le Président de la République ne propose ici pas autre chose que des journalistes payés par le pouvoir  pour vérifier la qualité de l’information diffusée par leurs propres confrères. Une conception de l’indépendance journalistique, assujettie à une prétendue neutralité définie par le pouvoir.

     

     

    Le président de la République s’est également interrogé sur les manières de « recrédibiliser les médias » et de « faire la part du vrai et du faux ». Des formulations qui posent elles-mêmes question. On peut en effet se demander qui sera à même de séparer le vrai du faux, qui viendra, dans sa grande sagesse, départager le bon grain de l’ivraie et livrer au bon peuple français la vérité révélée. Mais le Président de la République a semble-t-il une réponse : ce serait à l'Etat d’agir pour assurer cette neutralité.

     

    Le Président a ainsi déclaré que l’information était un bien public, se trouvant sur « BFM, LCI, TF1 » ou ailleurs et qu’il fallait donc « financer des structures pour assurer leur neutralité ». Cette « vérification de l’information » pourrait ainsi venir des journalistes eux-mêmes, au sein d’un dispositif financé par l'Etat. 

     

    En réfléchissant tout haut à l’avenir des médias, le Président de la République ne propose ici pas autre chose que des journalistes payés par le pouvoir  pour vérifier la qualité de l’information diffusée par leurs propres confrères. Une conception de l’indépendance journalistique, assujettie à une prétendue neutralité définie par le pouvoir, qui a de quoi laisser pour le moins songeur.

    Plus d'état pour contrôler la "vérité"dans le monde du nouveau..

    La question du fonctionnement des médias se pose pourtant dans une période particulièrement difficile . Au lieu d’imaginer un dispositif de contrôle des médias par le pouvoir, le Président aurait pu s’interroger sur les moyens d’assurer cette indépendance dans un contexte de concentration extrême de ces médias, détenus par une poignée de milliardaires français qui lui offrent déjà une tribune immense.

    Nous manquons de "vérité", il faut y remédier. Macron veut «s’assurer de la neutralité» et «vérifier l’information» dans les médias, en créant des «structures», financées par l’État, qui contrôleraient médias publics et privés, structures nanties de journalistes qui seraient les «garants» de l’affaire. Notre président de la République, disons simplement, veut mettre le journalisme sous tutelle, telle une classe sociale assistée dont il faudrait encadrer les «conneries»,  Son organe de vérification s’imposera-t-il à la presse? Les journalistes qui lui seront affrétés deviendront-ils nos supérieurs et nos gardiens, nos censeurs, les auxiliaires du pouvoir, de l’État?

    La cohérence du président de la République, et ses mots racontent ce qui nous arrive. Il pense et dit qu’une vague révolutionnaire nous a saisis qu’agitent et organisent les ennemis de la France, étrangers et intérieurs, qui s’emparent même d’un boxeur paumé, qui inventeraient même un scandale d’État, Benalla, et la presse et les médias  devraient alors, pour notre bien commun, être surveillés et réorientés dans des structures que l’État financerait.

     

    Tout est dit , tout est écrit, on peu le vérifier . Selon Macron,mieux vaut faire avec Cyril Hanouna ,  mieux vaut Baba,avec qui il communique par texto désormais ;«tiers de confiance» (médiateur, intermédiaire avec l’opinion, en langage présidentiel). 

    Dans les tribunes que leur offre la presse, les porte-voix de la classe dominante rabâchent que l’Etat bride l’esprit d’entreprise,  vecteur selon eux de croissance, d’innovation et de progrès. Pourtant cette classe n'exclue pas le recours de l'état surtout lorsqu'il s'agit de garantir sa domination et orienter l'opinion,une orientation qui tient tout de la pensée unique .

     

    Notes:

    En marche vers un journalisme d'Etat

     

    Le journalisme de cour et le contrôle des médias

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