• La doctrine du libre-échange mondialiste a été imposée au monde entier par les multinationales américaines, puis par toutes les multinationales

     

     

    La doctrine du libre-échange mondialiste  a été imposée au monde entier par les multinationales américaines, puis par toutes les multinationales.

     

    La mondialisation ne fut assurément pas inspirée par les peuples, mais par les sociétés (ou firmes multinationales), les investisseurs et financiers internationaux. Maurice Allais soulignait que la doctrine du libre-échange mondialiste contemporaine a été imposée aux gouvernements américains successifs, puis au monde entier, par les multinationales américaines, puis par toutes les multinationales.

     

     

    Le linguiste Claude Hagège rappelait ce mot de l’économiste américain J.K. Galbraith : « la mondialisation n’est pas un concept sérieux. Nous l’avons inventé pour faire accepter notre volonté d’exploiter les pays placés dans notre zone d’influence ».

     

    Malgré le développement de la technologie et la baisse du coût des transports, la mondialisation exigeait encore que les entraves qui freinaient la libre circulation des capitaux, des marchandises, mais également des hommes soient supprimées. La politique cessa d’être alors le garant de la souveraineté des peuples et des nations. Elle devint le gérant du commerce.

     

    La formation de la pensée unique européenne. Après le consensus de Washington

     

     

    A la fin des années 1970, le G7 commença à dénoncer les déficits et l’inflation de nombreux pays, notamment du sud, et en développement, et demanda aux institutions internationales à  mettre en place des plans de redressement économique et financier.

    L’endettement des pays du sud, d’Amérique latine et des pays en développement, dans les années 1980, puis le rejet de la planification économique centralisée après l’effondrement du bloc des pays de l’Est, sous contrôle soviétique, amena de nombreux économistes, sous l’égide de la Banque mondiale, du FMI et du Trésor américain, à se prononcer pour un ensemble de mesures d’inspiration libérale. Ces propositions furent énoncées  en 1989 par John Williamson dans le « consensus de Washington ».

     

     

     

    C’est dans ce contexte que la plupart des différentes mesures protectionnistes furent abolies, notamment les quotas, les droits de douane et les licences d’importation. En France, on mit en place sous l’impulsion de Jacques Delors[6], une politique de désinflation compétitive. Les pays qui s’ouvraient se spécialisaient. En théorie, la destruction des emplois qui s’en suivait devait être compensée par la création d’emplois dans de nouveaux secteurs compétitifs. Destruction créatrice disait Schumpeter. Ce processus de mondialisation économique a ainsi pu se développer grâce à l’implantation des entreprises à l’étranger, à l’internationalisation des flux commerciaux, et au volume économique et financier que les entreprises multinationales prirent relativement à celui des Etats.

     

     

    La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.

     

    Découvrez:

    La chute du mur de Berlin,une catastrophe géopolitique et sociale

    Corona virus ,les fondations bancales de la mondialisation

    Les deux piliers de la mondialisation sont la libre circulation des personnes et des biens.Le monde tel que l'impose le capitalisme.  Tout ce qui favorise et accélère les échanges. La libre circulation des personnes est, bien sûr, à l’origine de l’expansion rapide de l’épidémie partout dans le monde et au coeur du capitalisme lui même 

    Notes:

    De la crise du capitalisme à la mondialisation économique

    "La chute du mur de Berlin et les dérapages de la mondialisation"

     

     

     

     

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