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salaire minimum en Slovaquie: 480 euros
En 2018, le salaire minimum en Slovaquie est de 480 euros,La prochaine génération de la nouvelle citadine Peugeot 208 sera intégralement fabriquée en Slovaquie.
La prochaine génération de la nouvelle citadine Peugeot 208 sera intégralement fabriquée en Slovaquie, la délocalisation complète d'un nouveau modèle de petite voiture jusqu'ici fabriqué en partie en France. Deuxième automobile la plus vendue dans l'Hexagone sur les huit premiers mois de l'année. La dernière génération de Citroën C3 a été délocalisée il y a quelques années en Slovaquie, alors que la génération précédente était produite à Aulnay-sous-Bois, puis à Poissy.
L'usine PSA de Trnava est la plus récente des usines du groupe PSA Peugeot Citroën. Situé en Slovaquie à 60 km deBratislava, le site de 193 hectares a été choisi le 15 janvier 2003. Cette implantation est hautement stratégique pour le groupe car cette zone géographique est devenue une des plus forte concentration mondiale de l'industrie automobile :TPCA à Kolin, PSA à Trnava, Volkswagen depuis 1991 à Bratislava en sus des autres usines Škoda en Tchéquie, Kia à Žilina,Hyundai à Nošovice en République Tchèque, Audi, Mercedes et Suzuki en Hongrie. La Slovaquie est quant à elle devenue le premier producteur mondial d'automobiles par habitant .
L'usine TPCA de Kolin est un site de production de véhicules automobiles commun à PSA Peugeot Citroën et à Toyota, associé dans une coentreprise : TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobile). Le site de 125 hectares est situé à Kolín, en République tchèque, à 60 km à l'est de Prague, au point de jonction de deux grandes lignes de chemin de fer : Berlin-Dresde-Prague-Kolín-Budapest et Berlin-Dresde-Kolín-Vienne et sur l'autoroute Prague-Vienne. Sa construction a coûté 1,3 milliard .
Loin de se vouloir au départ une entité politique, encore moins sociale, c’est un espace uniquement économique fondé sur la libre circulation des marchandises et donc, essentiellement capitaliste, dont notre Union Européenne elle-même naquit en 1957, avec le traité de Rome. Preuve en est que cette actuelle UE se dénomma longtemps, jusqu’en 1992 (date de l’entrée en vigueur du plus politique traité de Maastricht), "Communauté Économique Européenne", appellation alors synthétisée sous le sigle de CEE. Dans un grand marché européen sans barrières commerciales, où les capitaux et les marchandises peuvent circuler librement,autrement dit le paradis rêvé du capitalisme, les usines s'installent là où c'est le plus rentable, c’est-à-dire le moins cher. Dans les pays de l'Est les salaires sont bas, alors que la formation et la productivité en usine est tout à fait semblable à la nôtre, voire meilleure. En Slovaquie, le Smic est de 480 euros par mois, contre 1.500 bruts chez nous,une mine d'or à exploiter!
Le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales et des garanties d'emploi devait beaucoup à l'épouvantail communiste. L'attaque massive contre les droits sociaux à l'Ouest a commencé avec la chute du communisme à l'Est.
La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale.
Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières.
Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.
Découvrez:
Derrière la chute du mur de Berlin,l'Union Paneuropéenne
La mondialisation derrière la chute du mur de Berlin
http://09novembre1989.revolublog.com/la-mondialisation-derriere-la-chute-du-mur-de-berlin-a148988960
Notes:
Edouard Philippe émet l'idée de demander des «contreparties» aux aides sociales
Le patronat français part en campagne pour l'Europe:
"Tous nos chefs d'entreprises (...) voient avec inquiétude la montée des populismes, et ce qui va de pair avec une menace sur le multilatéralisme et la capacité à échanger"
Cette position est également celle d’ Emmanuel macron...
https://ecopeco.org/2018/03/05/quel-est-le-salaire-minimum-en-slovaquie-en-2018/
"La chute du mur de Berlin et les dérapages de la mondialisation"
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