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Le monde prétendument libre , n’est plus celui de Berlin-Ouest d'avant la chute du mur .

Le monde prétendument libre  , n’est plus celui de Berlin-Ouest d'avant la chute du mur .

 

 

Un bien être sans pareil, de vraies libertés, un extraordinaire progrès social, d'énormes découvertes scientifiques et techniques, tout y était !

 Le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales , des garanties d'emploi devait beaucoup à l'existence de l’idéologie opposée , celle de l’autre côté du mur .

 L'attaque massive contre les droits sociaux à l'Ouest a commencé et s'est propagée suite à la chute du mur de Berlin.

 

La partie ouest de la ville de Berlin, durant la guerre froide, îlot du « Monde libre » sera très vite promue comme vitrine du système capitaliste et fut donc, à ce titre, massivement subventionnée par le gouvernement de la RFA naissante, aides qui couvraient plus de la moitié du budget de Berlin-Ouest.

 

Les entrepreneurs reçurent des aides considérables comme la « prime Zitter », un prêt à 6 % garantis, qui était censé pallier le manque chronique de main-d’œuvre. Les salariés berlinois même étaient choyés : une prime spécifique (le Berlinzuschlag) leur était versée, récompensant leur fidélité à la ville.

 

De part sa situation insulaire Berlin Ouest n'était pas viable économiquement ;l'état fédéral attribuait une aide financière très importante .

5 milliards de dollars par an .Et 20 milliards de subvention au trafic aérien entre Berlin -Ouest et l'Allemagne fédérale ,Bonn prenant à sa charge 15% du billet d'avion entre Berlin et l'Allemagne occidentale .

 

Chaque personne travaillant à Berlin-Ouest touchait des subventions de l'état en plus de son salaire .

Les énormes subventions spécifiques à Berlin-Ouest attiraient aussi beaucoup les industriels, les usines comme BMW.

 

Au cours des années 80,  des superstructures transnationales ont progressivement commencé à se constituer sous les formes les plus diverses : sociétés commerciales, bancaires, politiques, médiatiques.

Malgré leurs différents secteurs d'activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale.

L'époque de la « guerre froide »  constituait en fait les prémices de la mondialisation de l'économie et de la globalisation du pouvoir auxquels nous assistons aujourd'hui.

Celle-ci a, dès le départ, été pensée en termes de structures verticales, dominées par un pouvoir supranational. Sans le succès de la chute du mur de Berlin, il n'aurait pu se lancer dans la mondialisation.

 

Ce « grand tournant de la mondialisation » s’est imposé très largement,après la chute du mur de Berlin,  à partir des années 1990.

 

Il domine actuellement ,y compris dans l’espace public , où il constitue le schéma  central  du déclin de la Souveraineté,de l’identité nationale, et la disparition des frontières.

Un projet  néo-libéral qui, en dérégulant l’économie et en attaquant l’État social, met en péril l’État lui-même et la Souveraineté des Nations.

 

Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire.

Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus.

 

La mondialisation a propulsé la Chine, devenu l’atelier du monde, à la première place, au coude à coude avec les Etats-Unis. Le libre-échangisme, en mettant en concurrence déloyale, car les droits sociaux, les conditions de travail, ne sont pas les mêmes dans tous les pays , les travailleurs des différents pays les uns avec les autres, a appauvri la classe moyenne de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale.

 

Contrairement aux prévisions, le libre-échangisme, que les prophètes de bonheur présentaient en 1989 comme le bras économique de l’hégémonie culturelle de l’Occident, a été le catalyseur de la déchéance des classes moyennes de celui-ci.

 

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