La France vit elle sous régime autocratique ?...
Sans appui des « forces de l’ordre »,du soutien de la presse, que feraient les « dirigeants » en France ?...
La crise,qu’elle soit sanitaire ou d’une autre nature,est devenue un nouveau mode de gouvernement de nos jours.
Les dirigeants français, s’approprient la « crise »comme moyen de gouvernement.
Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d'urgence pour abolir les libertés les plus fondamentales.
Le Premier ministre Jean Castex a salué "la mobilisation sans faille de la gendarmerie"…
Depuis trois siècles, dans les campagnes françaises, l’uniforme du gendarme, garantit l’ordre parce qu’il rappelle à tous que la première fonction de l'Etat, c’est de protéger les citoyens", a encore fait valoir le Premier ministre…
Photo,journal l'Indépendant :Covid-19 - Hérault : 405 € d'amende pour un verre de rosé entre amis sur la plage
Pourtant,
Les témoignages pour amendes abusives pendant le confinement se succèdent
Des amendes pour avoir acheté du pain, des protections mensuelles ou encore, pour avoir fait du vélo. Les témoignages de verbalisations abusives se multiplient.
Deux témoignages ont notamment suscité l'indignation . Dans le Tarn, une septuagénaire qui a été verbalisée pour avoir voulu saluer son mari à travers la fenêtre de l'EHPAD où il réside.
La gendarmerie a infligé pour 405 € d'amende à un groupe d'amis venus pique-niquer sur la plage à la Grande-Motte dans l'Hérault ..
Un bloc composé par l’oligarchie gouvernementale, les acteurs financiers, les grands médias et les institutions universitaires s’est construit peu à peu par des alliances d’intérêts qui pouvaient être différents mais qui sont devenus de plus en plus convergents. Il suffit de voir à quel point les responsables politiques sont aujourd’hui liés au monde économique.
Une oligarchie qui, loin d’œuvrer dans l’intérêt général, cherche avant tout à conforter sa domination.
Une culture politique assez faiblement démocratique ; autoritaire, verticale, avec un chef qui décide de tout ; qui peut gouverner par ordonnance ; c’est la culture du « coup d’État permanent .
Emmanuel Macron a pu compter sur l’appui d’importants patrons de presse. En janvier 2017, l’un des trois principaux actionnaires du quotidien Le Monde, Pierre Bergé, décédé depuis, annonce sur son compte Twitter apporter son « soutien sans la moindre restriction à Emmanuel Macron ». Quant à l’ami Xavier Niel, le second pilier économique du journal, par ailleurs propriétaire de Free et d’une grande maison dans le ghetto doré de la villa Montmorency, il ne lésine pas sur la brosse à reluire pour lui réaffirmer son soutien de la première heure et sa confiance en décembre 2018 sur Europe 1 : « On a un super président qui est capable de réformer la France. […] On a le sentiment qu’il l’a fait uniquement pour les plus aisés. Mais il est en train de faire des lois fantastiques. »
Le 5 mai 2017, Bernard Arnault, P-DG de LVMH et propriétaire des Échos, publie dans Les Échos une tribune pour appeler à voter Macron.
En janvier 2017, Emmanuel Macron est en une du magazine Challenges dont le propriétaire, Claude Perdriel, en fera l’invité vedette, le 13 avril 2017, du second « sommet des start-up » organisé par cet hebdomadaire. Directeurs de rédaction et éditorialistes ne sont pas en reste. À la question « pourquoi Macron ? », Matthieu Croissandeau, alors à la tête de L’Obs, répondait ainsi, dans son éditorial du 20 avril 2017 : « Il a su, mieux que personne dans cette campagne, incarner à la fois un projet, un élan, un espoir de renouvellement et une volonté de rassemblement . » Emboîtant le pas à Challenges, L’Express et Le Point ont chacun multiplié des couvertures consacrées au jeune candidat.
Gérald Darmanin annonce la gratuité du train pour les policiers, à partir de 2022…
Trains, TGV et Intercités sont concernés. Mais la mesure ne s'applique pour l'instant qu'aux trajets entre le domicile et le lieu de travail. Des négociations entre les syndicats et la SNCF sont en cours pour étendre cette décision à d'autres déplacements.
Les forces de l'ordre demandaient depuis longtemps la gratuité du train. Leur souhait a été exaucé…
Auparavant,en 2020
Emmanuel Macron annonçait au cours d’un déplacement le déblocage d'une enveloppe de 10 millions d'euros pour le versement d'une "indemnité spécifique" aux policiers travaillant de nuit, ce qui était une revendication portée par les syndicats de police au cours de leur entretien avec Gérald Darmanin le 20 juillet.
Emmanuel Macron était accompagné du préfet de police Didier Lallement mais aussi du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la ministre déléguée Marlène Schiappa…
Début décembre 2020 étaient publiés au Journal officiel trois décrets organisant l'élargissement de fichiers de renseignement. Début janvier, le Conseil d’État a validé cette extension.
Le gouvernement a fait publier au Journal officiel du 4 décembre 2020 trois décrets qui élargissent la liste des données pouvant être recueillies dans trois fichiers de police qui ont maintenant quelques années, puisqu’ils ont été créés pendant la présidence de Nicolas Sarkozy, en 2009 (pour PASP et EASP) et 2011 (GIPASP).
S’ils existent depuis une dizaine d’années, les trois fichiers ont été alimentés de façon notable au cours des dernières années. Il a en effet été constaté une hausse de 50 % des inscriptions au cours des trois dernières années, période où il s’est justement déclenché le mouvement des gilets jaunes — le sommet de la mobilisation ayant eu lieu entre la fin 2018 et le début 2019.
On trouve dans les bases de données des informations à caractère personnel (par exemple les nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité, etc.), mais aussi les motifs de l’enregistrement, les activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’état, les activités sur les réseaux sociaux, les facteurs de dangerosité, etc.
Ce qui est constitutif d'une dérive aujourd’hui, c’est la mise à jour contenue à l’article 3 des décrets PASP et GIPASP, puisqu’il est question d’inscrire aussi les opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses et / ou l’appartenance syndicale
Les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé pourront désormais être fichées, au nom de la sûreté d'État…
Dans les années 70 un groupe d’économistes professionnels se considérant comme des experts apolitiques se vit confier par le dictateur Chilien Pinochet les rênes de la politique économique du pays. Dans un pays réduit au silence par la terreur, ils entreprirent en quelques années une transformation radicale du système économique, une “révolution capitaliste” au nom des principes libéraux traditionnels tels que la liberté individuelle, le libre marché ou la liberté d’entreprise. Ils avaient en commun d’être jeunes et d’être diplômés de l’école d’économie de l’université de Chicago, ce qui conféra au groupe une cohésion et une unité idéologique dans leur conception de la “bonne économie”. Ils sont passés à l’histoire sous le nom de “Chicago boys” de Pinochet
Le parallèle avec la politique engagée par le gouvernement français aujourd’hui est assez manifeste.
Notes:
En France,les "réformes" sont des idées importées d'anciennes dictatures
Une Caste dissout l’État de l’intérieur au profit des intérêts privés
La crise comme moyen de gouvernement de la société
La "vie des autres" débarque en France
Une ascension médiatique pas très démocratique
LE TRAIN SERA GRATUIT POUR LES POLICIERS À PARTIR DE 2022
Jean Castex salue "la mobilisation de la gendarmerie" depuis le début de la pandémie de Covid-19