Près de 20% de la population est pauvre.
Cela représente 16 millions de personnes, ce qui correspond à 19,7% de la population:http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/deutschland-knapp-20-prozent-der-bevoelkerung-sind-arm-a-1176955.html
Une réalité moins médiatisée , qui découle des mesures néolibérales brutales mises en place depuis Gerhard Schröder (loi Hartz:https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9formes_Hartz) et poursuivies par Angela Merkel :
austérité généralisée, baisse des salaires, généralisation des mini-emplois, coupes budgétaires dans les services publiques, gel des allocations chômage et des cotisations sociales, etc.Détricotage de l'État providence, pression sur les salaires. Baisse des dépenses publiques ...
Cela vous rappelle t'il quelque chose?:http://09novembre1989.revolublog.com/theme-a149012660?fbclid=IwAR1YeKNRCqW-w7yYeqg1KZ7qXbi0mpjdtl2muQcvPJxLoCjrynDWgzGr81o
Toutes ces mesures furent mises en place en 1998 afin de favoriser la sacro-sainte « compétitivité » et les exportations, sur lesquelles est aujourd’hui basée l’économie allemande. Si les exportations augmentèrent significativement, force est de constater que cette « politique de l’offre » agressive se fit au détriment de la demande interne, mais aussi des classes moyennes et populaires, des salariés, des retraités, des collectivités et des infrastructures publiques. En effet, dans l’ensemble, les exportations ne bénéficient pas aux travailleurs allemands, mais aux détenteurs de capitaux, qui s’empressent de placer leurs bénéfices à l’étranger au lieu de les redistribuer dans les salaires ou les investir dans la recherche ou l’économie allemande.
1ere puissance économique d'europe,
3ème puissance économique mondiale...
«On observe clairement une dangereuse tendance d’augmentation à la pauvreté. La pauvreté est un problème bien de chez nous. L’Allemagne a clairement un problème croissant de distribution de la richesse »
en tant que leader économique et politique de l’UE, l’Allemagne d’Angela Merkel pèse de tout son poids dans les mesures d’austérité dictées par la troïka aux pays européens en difficulté, notamment à la Grèce : privatisations, baisses des salaires et des pensions, coupes dans le social, la santé et l’éducation, etc. Des mesures qui ont eu des conséquences dramatiques, faisant exploser la pauvreté (35% de la population), les suicides, le chômage, les maladies et…la dette, alors qu’elles étaient censé la réduire. Les grandes gagnantes de ces mesures sont les banques françaises et allemandes, qui ont « prêté » de l’argent à la Grèce et jouissent des intérêts très rentables de ces placements, appelés abusivement « aides » par les néolibéraux.
Retraitée, obligée de travailler à 69 ans pour ne pas être à la rue.
Heidi, 69 ans se lève tous les jours à 2 heures du matin pour travailler dans une boulangerie à Berlin.
Avec sa pension de 980 euros pour un loyer de 570 euros, elle n'a pas le choix.
En Allemagne, la retraite moyenne s'élève à 1 100 euros par mois, mais c'est souvent beaucoup moins. Comme Heidi, 11 % des retraités allemands âgés de 65 à 74 ans sont obligés de travailler pour joindre les deux bouts. Un chiffre qui a doublé en dix ans, selon les dernières données de l'Institut fédéral de la statistique (Destatis).
Au bout de quarante-cinq ans de cotisations, les seniors perçoivent moins de 50 % de leur ancien salaire.
Avec l'augmentation du coût de la vie et des loyers dans les grandes villes, les seniors sont de plus en plus nombreux à solliciter l'aide d'associations. Ils sont avec beaucoup d'autres les grands perdants du "succès économique allemand".
La situation est loin de s'améliorer pour cette immense classe de travailleurs allemands, les statistiques économiques du pays sont en pleine décélération. À moins que les employeurs ne parviennent à les persuader de diminuer encore leurs revenus pour sauver la machine allemande ? La domination de l'Allemagne, ses excédents comptables et commerciaux exemplaires, bref le miracle allemand sont quasi entièrement redevables à une masse salariale sous-payée et souvent contrainte de se loger dans des baraquements, voire dans des tentes pour survivre:La face cachée de l'Allemagne
Le capitalisme démocratique et prospère, celui des lois sociales et des garanties d'emploi devait beaucoup à l'épouvantail communiste. L'attaque massive contre les droits sociaux à l'Ouest a commencé avec la chute du communisme à l'Est.
La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale.
Notes:
Des milliers d'Allemands manifestent à Berlin, révoltés contre la folle inflation des loyers
http://09novembre1989.revolublog.com/le-modele-qui-inspire-e-macron-a149106830
« Ce système transforme les chômeurs en travailleurs pauvres. C'est un piège. Une fois enregistré, t'es fiché comme un cas social. Hartz IV un jour, Hartz IV toujours ! »