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Comme Margaret Thatcher dans les années 1980 ,Macron répond: "Il n'y a pas d'alternative".

 

Comme Margaret Thatcher dans les années 1980 ,Macron répond: "Il n'y a pas d'alternative".

 

Dans un entretien avec Forbes, la presse libérale, Emmanuel Macron, mis à l'aise par des interlocuteurs acquis à sa cause, se lâche et livre sans complexes une pensée qui emprunte  à la "disruption" digitale du XXIe siècle,et au néolibéralisme de Margaret Thatcher lors des années 1980.

" Disrupter ": ce terme, signifiant grosso modo "bouleverser en profondeur une situation" est d'habitude plutôt utilisé par les patrons de start-up et les as du marketing. Le président de la République l'emploie six fois en 20 minutes avec les journalistes de Forbes.

La "disruption" et la libéralisation y sont jugées indispensables pour réformer la France .Aux critiques, Emmanuel Macron répond  comme Margaret Thatcher dans les années 1980 : "Il n'y a pas d'alternative".

 

 

Dans les colonnes du journal, la vision macronienne est  plus claire que jamais : il s'agit d'ouvrir la France aux grands vents de la mondialisation et du libre-échange. "Cela signifie plus de flexibilité et d'accélération dans l'économie, une approche 'business-friendly'…

Une majorité de Français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé depuis l'élection d'Emmanuel Macron

Des Français critiques sur le bilan économique du président de la République. Plus d'un Français sur deux (56%) estime que leur pouvoir d'achat a plutôt diminué durant le quinquennat d'Emmanuel Macron.

 Une majorité des personnes interrogées (58%) jugent donc négative l'action économique d'Emmanuel Macron depuis son élection en 2017.

«Sur les sujets économiques l'image d'Emmanuel Macron comme 'président des riches' semble être toujours partagée par une partie de la population»

Quel fil peut bien relier  Emmanuel Macron, Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem, la présidente du conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse, les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, l’homme d’affaires Alain Minc, le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre Alain Juppé ? Tous ont effectué un passage par la French-American Foundation dans le cadre de son programme « Young Leaders »..

Depuis 1981, cette fondation privée organise des séminaires de deux ans où une douzaine de jeunes Français côtoient les élites américaines de la même classe d’âge. Officiellement, l’objectif est de favoriser le dialogue franco-américain. En réalité, il s’agit de bien faire comprendre aux futurs décideurs français — entrepreneurs, responsables politiques, journalistes — les bienfaits de la mondialisation à l’anglo-saxonne. 

Ce programme est révélateur de la stratégie d’influence des États-Unis. Celle-ci s’exerce de manière encore plus spectaculaire à travers le pantouflage des élites, notamment européennes, dans de grandes entreprises américaines. Un exemple en date — ô combien symbolique : la décision de M. José Manuel Barroso de rejoindre la banque Goldman Sachs. L’ancien président de la Commission européenne va mettre son expérience et son carnet d’adresses — où figurent notamment tous les dirigeants politiques de l’Union — au service de ce prestigieux établissement… qui a participé au maquillage des comptes de la Grèce pour lui faire intégrer l’euro.

 800 personnes ont financé 50% des fonds levés par Macron pour sa présidentielle 2017.

 

L’étiquette de "candidats des riches" colle à la peau d'Emmanuel Macron, et les chiffres du financement de sa campagne 2017 risquent de ne pas l'aider à s'en défaire.

La moitié des dons reçus pour la campagne (15 994 076 euros au total) proviennent de 1212 dons de 4500 euros et plus. Autrement dit, 1,2% des dons ont représenté 48% du montant total récolté.  

Près de la moitié des dons a aussi été collectée auprès d'habitants de Paris intra-muros (qui ne représentent que 3% de la population française, et particulièrement dans trois arrondissements (6e, 7e et 16e), qui ont donné à eux seuls plus que tous les donateurs étrangers (2,4 millions d'euros). 

La flat tax de Macron a-t-elle permis le « ruissellement » ?

 

Le principal effet observable  a été une forte hausse des dividendes versés par les entreprises à leurs actionnaires.

 Aucune contrepartie n'a été demandée aux contribuables qui ont bénéficié de la réforme..

 

En clair le ruissellement se fait toujours attendre...

 

 

Notes:

Impôts : la flat tax de Macron a-t-elle permis le « ruissellement » ?

Dans "Forbes", un Macron obsédé par la "disruption" et plus thatchérien que jamais

Des missionnaires aux mercenaires

Une majorité de Français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé depuis l'élection d'Emmanuel Macron

 1,27 milliard pour les 0,01% les plus riches: le gros cadeau de Macron enfin chiffré

 

 

 

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