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L'Union européenne : un supra-Etat oligarchique

 L'Union européenne : un supra-Etat oligarchique

Une oligarchie ,du grec ancien est une forme de gouvernement où le pouvoir est réservé à un petit groupe de personnes qui forme une classe dominante.Un régime politique dans lequel la plupart des pouvoirs sont entre les mains d'un petit nombre d'individus, de quelques familles ou d'une petite partie de la population, généralement une classe sociale ou une caste. 

 L'Union européenne : un super-Etat oligarchique

 

Photo:https://www.karlspreis.de/fr/

Le Prix international Charlemagne d’Aix-la-Chapelle est la récompense la plus ancienne et la plus célèbre rendant hommage à l’engagement en faveur de l’unification européenne. Le prête-nom du prix est Charlemagne, qui avait été considéré comme le « père de l’Europe » par ses contemporains.(Selon cette version)

L'oligarchie s'appuie sur une pratique du pouvoir collégiale et discrète. L'organisation des pouvoirs peut être relativement complexe avec différents cercles plus ou moins informels. Les régimes oligarchiques se révèlent relativement instables et évoluent souvent vers des monarchies.

Il n’y a donc plus de souveraineté populaire, ni en France, ni en Europe, donc pas de démocratie nationale ou supra-nationale.Il n’y a plus non plus d’intérêt général ou collectif, de République, mais un catalogue hétéroclite de choses et d’idées composant des biens communs.

Ce sont bien ces technocrates de la haute finance qui, privés en outre de toute légitimité démocratique puisque ce ne sont pas les peuples qui les ont élus, se voient aujourd'hui soudain propulsés, sans que nous n’ayons jamais été consultés sur la question, à la gestion de nos gouvernements.

Autant dire, effectivement, que  c’est bien l’économie qui détermine aujourd’hui, au déni de toute démocratie, la politique.

C’est donc ce déficit politique  qui provoque à l’arrivée - c’est là son effet pervers le plus manifeste - cette dictature économique à laquelle nous assistons actuellement.

 

 L'Union européenne : un super-Etat oligarchique

L' Union Européenne que nous n'avons pas nous-mêmes appelé de nos vœux se construit, à l’heure actuelle, sur la destruction, non seulement des États, mais, plus spécifiquement encore, de la souveraineté populaire et, donc, contre la Liberté elle-même .

L’Europe, par cette nouvelle forme de dictature - la dictature économique,  après les diverses dictatures, de par le monde, politiques, idéologiques, militaires ou religieuses -, nie, ainsi ouvertement l'existence de nos droits fondamentaux, patiemment durement et dûment obtenus par nos ancêtres au fil des époques..

De nos jours Bruxelles est la capitale européenne des intérêts privés. Les chiffres ont de quoi effrayer: ce sont 30 000 personnes qui sont présentes à Bruxelles dans le seul but d’influencer la décision politique, soit deux fois plus que le nombre de fonctionnaires européens. La lutte est déséquilibrée: pour un député européen, on compte 40 lobbyistes. Et lorsque les mandats politiques s’achèvent, nombreux sont les anciens commissaires européens ou députés à rejoindre les lobbys: 50% des anciens commissaires et 30% des députés, pour être précis. On se souvient de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans, devenu lobbyiste sitôt son mandat terminé au profit de la banque américaine Goldman Sachs.

 

Comment espérer, dans ce contexte, que la décision politique serve l’intérêt général? Un exemple: la lutte contre l’évasion fiscale. Soi-disant un cheval de bataille de l’exécutif européen. Or, qui tire les ficelles de la politique européenne en la matière, Les quatre plus grands groupes mondiaux d’audit financier – Deloitte, PwC, Ernst & Young et KPMG – ceux-là mêmes qui sont responsables des montages fiscaux permettant aux entreprises de s’affranchir de l’impôt....

En 2015, l’évasion fiscale a représenté entre 750 et 900 milliards d’euros de manque à gagner pour les États membres de l’Union européenne .L’Italie a perdu 190 milliards d’euros, la France près de 120 milliards, alors que Malte, paradis fiscal notoire, quasiment rien. « Pour la France, on est au-delà des estimations souvent présentées, dans la fourchette de 60 à 80 milliards. Ces 120 milliards d’euros qui échappent à la France représentent les recettes cumulées de l’impôt sur le revenu, de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur les produits énergétiques. »

 La moitié des pays de l’Union européenne ont un manque à gagner lié à l’évasion fiscale dépassant largement leur budget de la santé.

 

Le pays qui en pâtit le plus est la Roumanie, qui perd 29,51 % de ses recettes potentielles dans l’évasion fiscale. La Grèce, avec plus de 26 %, est aussi une grande perdante. « C’est vraiment la double peine pour ces pays, en difficulté économique, étranglés par l’austérité et par l’évasion fiscale » 

 

 

La contribution du Medef à la campagne pour les élections européennes de mai 2019:

« Nous voulons aborder le débat européen sans complexe. Nous n'avons pas l'Europe honteuse, tout au contraire, nous sommes fiers et reconnaissants envers l'Union européenne pour tout ce qu'elle nous apporte.l'Europe ne doit plus être le bouc émissaire de nos propres insuffisances. L’Europe est pour nous une chance »:Merci l’Europe !

Une structure qui dicte ce qu'il faut faire et ça s'appelle une dictature

«On ne peut pas avoir de démocratie dans le cadre de l'Union européenne» ne serait-ce que parce qu'il n'y a pas de demos [peuple] européen». en raison de visions du monde et de langues différentes, d'intérêts géopolitiques et économiques divergents, pour avoir une politique commune entre ces 28 Etats membres, «on êtes obligés d'avoir une structure qui dicte ce qu'il faut faire et ça s'appelle une dictature».

 

 

L’Union européenne correspond  à  un consortium essentiellement intergouvernemental réuni dans un Conseil européen dont les délibérations sont nécessairement « insonorisées » et dont seule la science-fiction pourrait imaginer qu’il devînt un jour « la fleur bleue de la démocratie» . Alors que les Etats représentés dans le Conseil européen sont des plus inégaux en taille et en poids, il serait illusoire  de croire qu’ils puissent se coordonner sur un pied d’égalité. 

 Les décisions sont prises par les oligarchies, c’est-à-dire des grandes banques ou des présidents de sociétés multinationales qui envoient ensuite des employés, des lobbyistes, pour imposer leurs points de vue et empêcher l’adoption de lois non conformes à leurs intérêts. Il y a, à Bruxelles, plus de 1 500 bureaux de lobbyistes.

Réformer l'Union européenne ?

On ne réforme pas une dictature.

 

On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système.

Aucun des systèmes d’oppression dans l'histoire, tel que  l’esclavage, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas ,elle se combat.

 

 Découvrez aussi:

La Macronie contre la démocratie

Le néolibéralisme allié à un « sécuritarisme d’État » accélère une sortie de la démocratie. Comme système de « raison politique unique », « le système néolibéral mondial ne tolère plus d’écart par rapport à la mise en œuvre d’un programme de transformation radicale de la société »

 

 Quand les français ont dit non à l'europe

ce sont 30 000 personnes qui sont présentes à Bruxelles dans le seul but d’influencer la décision politique, soit deux fois plus que le nombre de fonctionnaires européens. La lutte est déséquilibrée: pour un député européen, on compte 40 lobbyistes. 

 Lorsque les mandats politiques s’achèvent, nombreux sont les anciens commissaires européens ou députés à rejoindre les lobbys: 50% des anciens commissaires et 30% des députés, pour être précis. On se souvient de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans, devenu lobbyiste sitôt son mandat terminé au profit de la banque américaine Goldman Sachs.

 

 Notes:

La Commission européenne gangrenée par les lobbys et conflits d’intérêts ?

Salariés à prix cassé : le grand scandale
A qui profite avant tout l'UE?...
Les travailleurs détachés font le bonheur des entreprises car ils coûtent beaucoup moins cher que les salariés locaux. Ils seraient 230 000 sur le sol français. Mais pas encore assez bas prix pour certains patrons qui n'hésiteraient pas à frauder, imposant des salaires au rabais et des horaires de forçat.

 La directive européenne 96/71/CE sur le détachement des travailleurs a bénéficié à plusieurs millions de salariés. En quinze ans, le recours à ces travailleurs n'a cessé d'augmenter. La fraude sociale des entreprises s'est, elle aussi, envolée. En 2010, en France, on estimait à 300 000 le nombre de travailleurs détachés non déclarés contre un peu plus de 200 000 «salariés légalement détachés». Soit un manque à gagner estimé à 380 millions d'euros pour le système de protection sociale. Le premier reportage de ce numéro de «Cash investigation» fait découvrir le chantier du terminal méthanier de Dunkerque, où des travailleurs détachés ont été exploités et dont la vie a parfois été mise en danger.

 

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